Les Héritiers du Cardolan
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Contes et poèmes

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Contes et poèmes Empty Contes et poèmes

Message  Engelwine 24/4/2012, 14:15

reflet

Tu souris et ton silence étouffé
Par les clapotis de l'eau si troublée
Répond à l'écho de mon visage
Dont les traits s'echouent sur le rivage

Tu me renvois le fruit de toute une vie
Le passé heureux, le manque de répit
Je trouble la surface de mes doigts
Et tu réapparais à chaque fois

Entre mes mains, porté à mes lèvres
Dans cette entreinte éphémère et brève
Je te bois si fraiche, je frissonne
Toi mon reflet, en mon âme resonne

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Message  Engelwine 7/6/2012, 11:46

Poème proposé au concours du Dragon éteint

Lhûg et Faelwen

Lhûg était un jeune elfe bien belliqueux
Qui n'avait cure ni des autres et ni des siens
Il se croyait d'entre tous le plus malin
Et rendait tous ses proches bien malheureux.

Depuis l’enfance, lié à sa destinée
En portant le lourd fardeau de son nom
Celui d'une créature crainte, le dragon
Que tout le monde fuit et ne cesse d'éviter.

Tout le monde sauf la belle Faelwen
Qui s'en approchait sans la moindre peur
Pensant apprivoiser par sa douceur
Ce noir elfe qui lui faisait tant de peine.

Il refusa cette offre d’amitié
De la belle aux souhaits si pieux et purs
Sans retenu, il eut des mots durs
Prenant son geste pour de la simple pitié.

Par un froid matin d'automne sans un bruit,
L'engeance frappa ce lieu hors du temps
Elle s’en prit à Lhûg, mais au même moment
Faelwen intervint et au sabre s'offrit...

Sans savoir d'où venait cette force inouïe
Lhûg se battit avec une grande ferveur
Libérant son peuple de cette torpeur
Enfin, il avait pensé à autrui.

Tous remercièrent l’elfe jadis détesté
Mais Lhûg regardait le corps sans vie
Faelwen s'était sacrifiée pour lui
Elle l’avait fait pour rien... par amitié.

Cet acte le laissa en grand désarroi
Il prit alors conscience de cette valeur
Fragile, maintenant gravée dans son coeur
L’amitié, c’est aussi faire don de soi.

Pour Faelwen, il érigea une stèle
Gravant dans la pierre, leurs noms liés
Symbole de ce lien, le mot amitié
Inaltérable amour fraternel.
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Message  Engelwine 26/6/2012, 13:55

Le guerrier inconnu

La foule assourdissante autour de moi dansait.
Grand, élancé, de fière allure, port majestueux
L’homme passa, et d’un geste fastueux,
Retira lentement sa capuche sans s’arrêter.

Posé et noble, sa paume sur la garde de l’épée,
Moi je buvais, crispée comme une adolescente,
Dans son œil, siège d’émotions naissantes,
La douceur qui fascine et le plaisir inavoué.

Un brasero, flash dans la nuit, ce beau guerrier
Dont le regard m’a fait soudainement revivre
Ne le reverrai-je que dans mes nuits tourmentées ?

Déjà ailleurs, trop tard… jamais peut être…
Car j’ignore où tu vas, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j’eusse aimé, ô toi qui t’en doutais.
Engelwine
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Message  Engelwine 16/7/2012, 15:09

La danse de l'oubli

La musique retentit et le temps se fige
Dans sa robe vaporeuse, enfin elle oublie
Les notes emplissent son âme et elle sourit
Valse mélancolique et langoureux vertige.

Dans sa robe vaporeuse, enfin elle oublie
Cette douce et amère torture qu'elle s'inflige
Valse mélancolique et langoureux vertige
Fuyant la solitude qui mène à l'ennui

Cette douce et amère torture qu'elle s'inflige
Danse rythmée comme une lutte pour la vie
Fuyant la solitude qui mène à l'ennui
Le violon frémit comme un coeur que l'on afflige

Danse rythmée comme une lutte pour la vie
Elle cambre son corps et un instant se fige
Le violon frémit comme un coeur que l'on afflige
Danser pour oublier, danse au bout de la nuit.
Engelwine
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Message  Engelwine 30/8/2012, 16:28

Aéledfeorh, esprit de feu

Aéledfeorh, esprit de feu qui brûle en moi
Mes os, ma peau, armure de tendre chair
Où se brise mon sang, instant éphémère
Empourpre mes joues et trahit mon émoi.

Aéledfeorh, esprit de feu qui vit en moi
Eclate avec fureur dans le miroir de mes yeux
Remplace la douceur de ce tendre bleu
Par les flammes de la vie en laquelle j'ai foi.

Aéledfeorh, esprit de feu, qui que tu sois
Emprisonné en mon coeur dans ta cage dorée
Douce veilleuse de mes désirs étouffés
M'irise de chaleur jusqu'aux bouts des doigts.

Aéledfeorh, esprit de feu, rendors toi...
Avant que tu embrases le bois des âmes
Avant que l'émotion attise tes flammes
Mais surtout... ne t'éteins pas...
Engelwine
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Contes et poèmes Empty Les plaines du Rohan

Message  Engelwine 14/9/2012, 12:03

Les plaines du Rohan

Il y a tant de rage et de fierté
Qu'on arrive plus à distinguer
Le bien du mal
Et le désespoir qui s'installe
Le cor pourra toujours sonner
Il y aura toujours des motivés
Et tous armés
Prêt à défendre l'air respiré
Recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans les landes du Rohan
Où les nuits sont si belles qu'on en oublie le temps
Toute seule avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai galoper dans les landes du Rohan
Loin des regards de haine et des combats de sang
Retrouver l'innocence
De ma plus tendre enfance
Comme, comme, comme avant

Y a tant de guerre, d'atrocités
Qu'on arrive plus à déceler
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes épées seront trop usées
D'avoir osé
Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans les plaines du Rohan
Où les chevaux s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai galoper dans les plaines du Rohan
Où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Retrouver l'innocence
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant


(Adaptation du Paradis Blanc de Michel Berger)
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Message  Engelwine 25/9/2012, 11:01

Le rêve du tanneur

Il était une fois, dans le hameau fortifié d’Underharrow, un pauvre tanneur. Il travaillait durement du matin au soir, il était penché sur ses bacs et tannait le cuir brut avec grande dextérité. Même si sa femme et lui prenaient soin de leurs économies, ils vivaient pourtant dans la misère. Ils avaient grand-peine à nourrir leurs six enfants. Au fond de lui, le petit tanneur gardait toutefois espoir : il était persuadé qu’un beau jour sa famille mangerait enfin à sa faim. Sa femme pensait qu’il était fou de croire à un tel miracle mais elle ne lui en soufflait pas un mot, trop heureuse de le voir de si bonne humeur.Un beau matin, après un très modeste petit déjeuner, le tanneur lui dit :
- Cette nuit, j’ai fait un bien étrange rêve. J’ai rêvé qu’au guet de la baie-des-Ents, au nord, je trouvais un trésor et que nous étions enfin riches. Sa femme éclata de rire. Et lui dit :
- Heureusement que la baie-des-Ents est loin d’ici ! Sinon, je crois bien que tu serais parti tout de suite au triple galop. Tu es bien assez fou pour le faire. Ne sais-tu donc pas encore que les rêves existent uniquement dans ta tête ?
Le tanneur ne lui répondit pas. Il termina son petit déjeuner et se mit à travailler. Mais son rêve lui trotta dans la tête pendant toute la journée. Et le soir, en allant se coucher, il y pensait encore. Dès qu’il s’endormit, il rêva une seconde fois que près du guet de la baie-des-Ents, au nord du Rohan, le bonheur l’attendait. Le lendemain matin, il dit à sa femme :
- Sais-tu, j’ai fait le même rêve qu’hier ?
Sa femme éclata de rire et lui répondit :
- Ne crois pas aux rêves, ce ne sont que des sottises ! Tu es juste influencé par tes pensées de la journée !
Mais la troisième nuit, il fit encore le même rêve. En se levant le tanneur dit à sa femme qu’il partait pour la baie-des-Ents. Sa femme ne riait plus ; elle se mit en colère et lui dit d’un ton sévère :
- Et tu vas abandonner ton travail pour un rêve stupide ! Si tu pars, tes clients trouveront un autre tanneur et nous mourons tous de faim !
Mais elle eut beau crier, son mari ne changea pas d’avis et après son petit déjeuner, il prit le seul cheval de la fermette et partit au galop.
Le voyage fut éreintant mais il arriva à un petit camp de rohirrim le long du Limeneige, il demanda au premier rohir qu’il rencontra de lui indiquer la route pour le guet de la baie-des-Ents. Il longea le fleuve jusqu’au bout et arriva enfin à la fameuse baie. Il examina tous les recoins, mais ne trouva rien de particulier. Il commençait à se reprocher sa bêtise mais il ne voulait pas s’avouer si vite vaincu. Il établit un campement en ce lieu peu hospitalier. Le deuxième jour, il longea de nouveau la baie mais il ne découvrit rien. Le troisième jour, ce fut exactement pareil. La nuit tombait lorsqu’un vieil homme, sorti de nulle part, l’arrêta et lui dit :
- Sarig Ser, mais cela fait trois jours que je vous observe et je vous vois chercher quelque chose. Il montre une petite cabane de pêcheur caché par un bosquet d’arbres un peu plus loin. Puis-je vous demander de quoi il s’agit ? J’aimerais bien vous aider.
Le tanneur observa la mine du pêcheur et il lui répondit :
- ce que je cherche, ce n’est certainement pas vous qui le trouverez !
- peut-être que oui, peut-être que non….répondit le pêcheur d’un air énigmatique, mais si vous ne me dîtes rien, je ne pourrai pas vous aider.
Le tanneur observa plus attentivement le pêcheur, il réfléchit un instant et décida de lui confier son secret. Quand il eut entendu son récit le pêcheur éclata de rire.
- Eh bien ! Vous êtes vraiment assez fou pour croire aux rêves ? Moi aussi, j’en fais de drôles, mais je n’en perds pas la tête pour autant ! Pourtant si vous saviez à quoi je rêve ! A des assiettes fumantes, à des tonnelets d’hydromel, à un bon lit chaud….Mais ce ne sont que des bêtises ! En ce moment par exemple, cela fait trois nuits que je rêve la même chose. Dans un hameau fortifié au sud d’Edoras, habite dans une fermette un tanneur, et ce tanneur a dans son jardin, sous un rocher blanc, une marmite pleine d’argent. Croyez-vous que je vais m’y précipiter ? Pas du tout. Pour rien au monde je ne ferai une si longue route. Je ne suis pas tombé sur la tête, moi !
Le tanneur sentit son cœur battre la chamade. Il parvint pourtant à cacher son émoi et répondit au pêcheur :
- Vous avez sans doute raison. Il faut mieux que je rentre à la maison !
Le pêcheur le félicité pour sa bonne solution, ils se dirent adieu puis, le tanneur reprit sans attendre le chemin du retour. Après plusieurs jours de voyage, il arriva chez lui.
- A te voilà enfin ! s’écria sa femme. As-tu trouvé ce que tu cherchais au moins, si tu rentres bredouille, tus es au moins sain et sauf.
Le tanneur ne dit mot, il attrapa une bêche et courut au jardin sous l’œil incrédule de sa femme qui commençait à perdre patience. Le tanneur se mit à creuser et trouva rapidement une grosse marmite remplit de pièces d’or. Il se tourna vers sa femme et lui demanda :
- Que dis-tu de cela maintenant ? Penses-tu encore qu’il était inutile de croire en mes rêves ?
Ils décidèrent de ne parler à personne de leur trésor et continuèrent à vivre comme autrefois. Ils cachèrent les pièces d’or dans un endroit sûr et la femme utilisa la marmite pour faire la cuisine. Sur la marmite il y avait écrit des mots dans une langue étrangère qu’ils ne comprenaient pas, mis ils eurent tôt fait de l’oublier.
Un jour, l’érudit du hameau leur rendit visite et remarquant la marmite sur le feu leur demanda avec curiosité :
- Où avez-vous trouvé cette marmite ?
La femme du tanneur lui répondit d’un air indifférent :
- C’est une vieille marmite que j’ai acheté il y a bien longtemps à Edoras. Il y a quelque chose d’écrit dessus mais nous ne savons ce que cela veut dire.
L’érudit s’approcha pour mieux voir et lut l’inscription et dit :
Je comprends, c’est écrit en sindarin. Voilà ce que cela veut dire : « sous cette marmite, il y a une deuxième marmite ». C’est bien mystérieux….
Le tanneur ne répondit pas. Une fois l’érudit partit, il se précipita dans le jardin et ne tarda pas à déterrer une seconde marmite pleine d’argent.
Le petit tanneur continua à travailler, à se courber au-dessus de ses bacs et à tanner ses cuirs. Mais plus jamais ses enfants n’eurent faim, plus jamais sa femme ne pensa qu’il était fou
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Message  Engelwine 19/11/2012, 15:38

winterlēoð

īsceald blǣwþ in ūre ēaran
nā mā blostma, nā mā hāt in þā wangas
efne gif geswincaþ þā gāstas
besēo þisne earendel in ūre ēagan

winter cymþ...

þā hopa biþ in ūre hige
sēo lufu āgiefe cēne tō cempa
efne gif hrīð clingþ under fēða
his fōtstapol biþ lēoht, hit āsmēage his hlǣfdīge...

winter bith hēr...

Spoiler:
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Contes et poèmes Empty Conte de Yule

Message  Engelwine 3/1/2013, 21:06

Conte de Yule

La neige avait déjà recouvert une bonne partie des rives de l’Anduin. Elle courait tel un torrent vers le Limeneige, les poissons frileux nageaient en son lit évitant la surface bien trop froide pour remonter le cours de l’eau. A la frondaison des arbres de la forêt noire, une masure se détachait de ce paysage blanc. Une lumière orangée dansait à travers la fenêtre presque opaque tant le froid l’avait étreint de ses filets de givre.
Dans cette maison isolée vivait une famille de pêcheur. Ils avaient choisi de vivre loin de Stangarde à la limite de cette forêt qui effrayait la plupart des rohirrim. Ils échappaient ainsi à la concurrence et gagnaient bien leur vie des produits de la pêche. En effet, les maitres des chevaux respectaient leurs voisins Eldar mais les croyances étaient bien ancrées et pour la plupart des rohirrim, les elfes étaient empreints de sorcellerie et ils préféraient les éviter.

Le couple de pêcheur avait un fils unique de dix ans. Argod était accoudé à la fenêtre soupirant d’ennui. Il rêvait de devenir un grand guerrier, mais son père avait un tout autre projet pour lui. Il espérait bien que sa descendance reprendrait l’entreprise familiale. Sa mère l’observait et se demandait quand elle l’avait vu sourire pour la dernière fois. Elle baissa les yeux, incapable de s’en souvenir… même aux précédentes fêtes de Yule, rien n’avait pu lui apporter un peu de joie, même la dague que son père lui avait offert n’avait pas réussi à lui décrocher le moindre sourire.

« Père ? Que veux-tu que je fasse de cette lame ? Je n’ai personne avec qui m’entrainer ? Et à quoi bon ? Tu ne veux même pas que je devienne un grand combattant ?
- Fils, cette dague sera très utile pour évider les poissons ou libérer un filet d’un rocher ! »
Argod claqua la porte dépité par la réponse…
Chaque solstice d’hiver se passa ainsi, dans la solitude hivernale, sans un sourire malgré les cadeaux et efforts de ses parents.

Cette année encore, le solstice d’hiver arrivait à grands pas et les parents ne savaient plus comment faire pour faire sourire leur fils. Ses parents tentèrent encore une fois de lui trouver un cadeau susceptible de lui faire plaisir. Au matin des fêtes de Yule, son père lui apporta une grande caisse. Argod fut intrigué et pris un air blasé en ouvrant la boite. Et là, une petite langue vint lui lécher le bout du nez. Le chien bondit de la caisse et lui fit une fête de tous les diables. Argod regarda ses parents : « Dommage… qu’il ne parle pas… »
Argod prit le chien avec lui et il sortit prendre l’air. L’animal trop ravi de sortir, s’extirpa de ses bras et parti comme une trombe vers la forêt en aboyant puis le silence…

Le jeune rohir se dirigea vers la forêt en maugréant puis entra avec précaution dans cette forêt si sombre que nul rayon du soleil ne pouvait traverser. Il appela l’animal en sifflant mais aucune réponse ne lui parvint. Il suivit les traces de pattes qui soudain s’arrêtèrent nettes pour faire place à de légères traces de pas dans la neige… Le cœur d’Argod s’emballa, il n’était pas seul.

Il scrutât les environs, et tandis qu’il retenait sa respiration pour entendre le moindre bruit un jappement se fit entendre juste dans son oreille. Il roula au sol et fit volte-face dague à la main.
Il eut le souffle coupé, un jeune eldar qui semblait bien plus jeune qui lui à première vue se tenait devant lui le chien dans les bras. Sa peau était aussi pâle qu’un matin d’hiver, ses yeux aussi clairs que le Limeneige et ses cheveux longs et raides étaient tressés d’argent. Argod recula lorsque l’elfe prit la parole d’une voix douce et fluette.
« Moi qui croyais être le seul à vivre dans cette partie de la forêt depuis tout ce temps. Quel hasard de croiser un homme ici. Je me nomme Aenaglar…
Argod avala sa salive. – Moi qui croyais être le seul à vivre dans cette partie du Rohan à la lisière de cette forêt… Je me nome Argod… »
Aenaglar sourit et chose que l’on avait cru jusqu’à aujourd’hui impossible, Argod sourit à son tour.
Au-delà des préjugés et des différences, Argod et Aenaglar devinrent de grands amis au fil du temps.

Oui Cette fête de Yule fut différente des autres car Argod avait souri. Aucun cadeau offert par le passé ne pouvait apporter ce qu’Aenaglar pouvait lui offrir aujourd’hui : son amitié.
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Message  Engelwine 12/3/2013, 12:14

Sonnet : la générosité

Ce que l'on nomme générosité est plus qu'une qualité.
Etre libre d'offrir et de donner sans jamais recevoir,
Ou pour simple retour, un éclat de rire et l'espoir.
C'est avant tout une véritable façon de penser.

Cela ne se s'apprend pas, et il ne suffit pas de vouloir.
L'oeil généreux voit la détresse des autres par empathie,
L'être généreux tend sa main vers celui qui crie
Sans le juger. La générosité est une façon de voir.

La façon de le faire a plus de valeur que ce qui est donné.
Cette preuve de dévouement faite sans compter,
A l'inverse des opulents qui le font pour être reconnus.

Non, elle ne s'apprend pas non plus dans les livres,
nul besoin de notoriété, elle est la plus belle des vertus,
Et c'est avant tout, la plus belle façon de vivre.
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