Hiothrin Flèche-hostile le Grom, fils de Grungni, Haubergier

La fatigue me guettant à cette heure tardive, me haletant sur mon fidèle poney, je pris chemin d'un pas décisif mais rapide vers le village de Bree.

Après avoir passé le portillon de l'entrée du village sous une pluie accablante et froide, j'attachai mon poney près de la mairie.
Je décidai de monter à pied jusqu'à l'Auberge du Poney Fringuant, lieu de rencontre de tous les voyageurs mais certes endroit très énigmatique ...
Pour ne pas me faire remarquer, car un nain arbalétrier dans une armure rouge et dorée très flamboyante n'étant pas courant, je longeai les murs des différents pavillons animés. Tantôt bousculé par des hommes soulards puants et régurgitant sur les pavés mouillés, tantôt heurté par des chevaux intrépides dont les chevaliers hurlaient à la guerre, j'arrivai enfin près du petit escalier surplombé de l'enseigne du "Poney fringuant".
Je montai les escaliers d'un pas fatigué. Arrivé au dernier, un homme d'arme, vêtu de noir et armé d'une énorme hallebarde me stoppa net !

- Halte là, le nain ! Buurrpp pffff

- Huumm, bonsoir chevalier noir, allez-vous bien ?

- ................

- Huuumm, ohé du haut du heaume, allez-vous bien chevalier ! Puis-je entrer pour quérir une chambre ? Le chemin fût long et plein de péripéties ! Mes jambes sont engourdies et mes paupières cache l'horizon de mes yeux !

- ................

- *Réfléchissant* Hem, toujours pas de réponse, c'est inquiétant ... mais que faire ! Même si je suis un nain, de force légendaire, je dois quand même déplacer cette masse d'au moins 260 livres et sans savoir, de plus, si il a des compagnons aussi laid que lui à l'intérieur de l'auberge ... pas de bagarre surtout, ça ne serait pas le bienvenu ... donc ... vu l'odeur de houblon qui sort de ces doigts de pieds, d'ailleurs inquiétant ce colosse en sandale *rire interne*, je vais le faire discrètement en essayant de le caresser dans le sens du bon poil ...

- Ohh oh noble chevalier, ouvrez moi la porte et venez donc vous déssecher le gosier avec une bonne bière brassée de la comté ! Quand dites vous l'ami ?!?

- ................

-*Me frottant la barbe* Cet homme me fait peur et ..... juste avant d'achever ma phrase, je vis le soldat dont le torse s'avança de dix centimètres, la tête s'inclinant jusqu'à ce que son double menton arrêta le hochement de celle-ci, les deux bras s'aggrippant à son piquet de guerre ... et soudainement, j'entedis à travers sa carcasse de métal ... un ronflement ....
Aaaaahh aaaahh me disais-je, encore un qui s'est engouffré dans l'alcool et dont le cerveau s'est endormi !

Je contournai alors l'homme de métal, levai ma jambe à hauteur de son genou et lui insufflai un léger coup de pied qui le désastibilisa sans qu'il puisse sans rendre compte faisant en sorte que ce ne soient plus ses pieds qui le portent mais bien ses genoux et me laissant de la sorte le passage vers l'ouverture de la porte de chêne ...

J'ouvris donc cette porte dans un grincement certain ...

J'avançai de quelques pas tout en refermant la porte derrière moi, toujours dans un grincement très glaucque ...

De manière très étonnée, je fût saisi par la nonchalances des invités de l'Auberge.
Je pu y voir des ménestrels, chantant maladroitement des cantiques douteuses sous une musique endormante, des nobles gens assemblés autour d'un feu à bois, se racontant leurs dernières mésaventures, des aventuriers assis autour d'une table chantonnant d'une manière peu courtoise des chansons paillarde. Dans le fond de la salle, deux nains discutaient rageusement avec une oreille pointue.
Toujours de façon très discrète, je me rendis près de l'aubergiste ...

- Holà du bar, auriez-vous encore une chambre pour un nain fatigué !
L'aubergiste, d'un air essouflé laissant passer entre ses dents noirâtre une odeur de lapin faisandé, fronça ses sourcils et répliqua ...

- Mais, vous êtes un nain de la garde rouge de Durin ! Que faites-vous aussi loin des Monts brumeux maître nain !! La légende dit que la garde rouge de Durin, sa garde particulière, engagée des meilleurs élites de son armée, à été décimée à Khazad-dûm ... mais là, devant moi, j'en vois bien encore un, bien planté sur ses deux pieds ! Eh là vous tous, regardee hhumgrlohahohh *obstruant la bouche de l'aubergiste avec ma main durcie par les combats* Chhuuutttt homme au regard poissonneux, ne criez pas aussi fort pardi ! En effet, il en reste encore quelques uns ... mais bon, c'est pas votre histoire aubergiste sauf si ... avez-vous encore une chambre pour moi ?

- humhouiooee *je retirai ma main de sa bouche* oouufff, je pensais que vous alliez m'étouffer nain !

- Si vous avez encore une chambre et si vous m'indiquiez le lieu ou une certaine personne se trouve, je vous racontrai notre histoire ...

- Alors là ah que oui ! répondit l'aubergiste .... et qui cherchez-vous comme personne *d'un air surpris et inquiet* ? Il n'y a ici que des ivrognes et des voleurs, ce qui me convient parfaitement à mon commerce ceci dit ! *un large sourire s'ensuit*

- Je cherche un héritier du Cardolan, dame Brinwica il paraît ... serait-elle dans les parages ?

- Euh ah, dame Brinwica, eeuhh ouui, vous prenez le couloir ici à votre gauche, vous prenez encore à gauche et c'est juste en face ... bonne chance ! *se retourne en sifflotant*

Je m'éxécutai donc ... je descendis du tabouret, me faufilai parmis les poivrots, pris le couloir de gauche et ensuite m'avançai tout droit, découvrant au bout du couloir une porte ouverte.
Je m'avançai dans la pièce et je découvris quatre chevaliers, face contre le feu, carte en main entrain de discuter ... je les interrompis ...

- Oh là chevaliers, je cherche Brinwica ou quelqu'un de sa troupe, l'avez-vous vue dans ces lieux ?

Isaline entendit d'abord arriver Faerdan. Elle leva les yeux en sa direction tout en écoutant les différents rapports des uns et des autres. Son regard s'attarda sur le nain devant le guerrier gondorien et arqua légèrement un sourcil puis esquissa un sourire ironique.

-Bonjour Faerdan....tu as trouvé un nouveau compagnon de beuverie ? *désigna le nain devant lui* Cela ne me surprendrai guère. A moins que ce nain souhaite rencontrer quelqu'un en particulier ?...*invite du regard le nain à exprimer sa requête*

*je regardai l'homme affalé contre un mur dans le coin de la pièce*

Homme à la pipe fumante, il suffit d'une de mes flèches pour que je vous cloue la langue à l'intérieure de votre heaume et vos prochaines paroles, si je le veux, seront de me supplier d'enlever cette flèche dorée qui vous piquerait la gorge ...

*je changeai de regard et celui-ci se tourna vers une dame quelconque*

Et vous femme au sourire ironique, sachez que nous les Nains de la garde rouge buvons après une victoire, pas comme vos hommes qui s'ivrognisse à longueur de journée pour oublier la peur de l'ennemi !

*je me relâchai tardive, enlevant ma crispation grandissante me mettant dans une état de sérénité et je prononçai :*

En venant ici, on m'avait prévenu ! Les gens de cette localité n'ont que de courtoisie que devant leur pinte bien pleine pour remplir leurs panses d'houblon. Je savais que la couardise de certain n'est que le reflet de leur race, mais Gandalf le blanc m'avait prévenu !
Il à dit : 'Hiothrin, mon compagnon, tu devras faire fasse à certains sarcasmes venant des gens de Bree. Je sais qu'il sera difficile de contenir ta rage mais si il y a bien des compagnons pour t'aider dans ta quête, ce seront bien de ceux-là ! Alors essaye mon ami, essaye ...'

Un silence se fût, regardant dans les yeux chaque hommes ou femmes pétrifiées par les mots justes ...
Je décidai de faire demi tour n'acceptant aucunement le manque de respect venant de la bouche de ces gens ...

Non loin de là, Tamas avait discrètement glissé sa main sur la garde de son épée, enfin discret pour la plupart des gens mais ce geste n'avait pas du tout échappé à Salston ni aux deux compagnons.

Avant que tout cela ne dégénère Salston décida d'aller essayer de calmer la tension.

Abandonnant sa choppe et sa pipe, il se dirigea vers Isaline, heureusement qu'il avait fumer son chanvre avec modération car il allait surement être obligé de se battre.

Tamas fier Elfe ne le voyait pas de cet oeil... lança une boutade visant le nain.

Comment sait-on qu'un nain est bourré ?

un long moment de silence se fit entendre dans la chaleureuse ambiance de la salle.

Hiothrin lui rétorqua immédiatement ; Quand il commence à dire des paroles sensées.

Salston glisse quelques mots a l'oreille de la jeune femme...regarde l'elfe puis regagne sa place...dans le coin de la pièce...



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/hrp on : salston n'est pas du genre à calmer les esprits ...mais comme nous n'avons pas eu l'occasion de se croiser et rp ensemble tu ne pouvait pas le savoir /hrp off

Isaline ne se départit de son sourire, et elle se mit à rire suite aux paroles que venez de lui murmurer Salston.

-Et hormis aboyer sur les gens, ami nain, savez vous faire autre chose ? Un chien aboie mais ne mords pas forcement. *elle le regardait une lueur amusée luisant dans son regard mais fit un geste indiquant à Faerdan de couper la retraite du nain* Nos hommes, comme vous dites, ne se saoulent pas...nous aussi savons boire à la santé de ceux tombés aux combats. Nos hommes sont de valeureux combattants qui ne craignent pas d'aller au combat. Nous luttons ensemble dans l'adversité. Nos troupes regroupent des hommes venant de différents horizons, des elfes, des hobbits et aussi des nains. Et à savoir qui boit le plus, j’hésite entre un elfe et un humain. *elle prononça la dernière phrase avec un ton amusé*

Puis elle s'assit sur le rebord de la table, pris une pomme dans la corbeille et y croqua dedans tout en regardant la réaction du nain

Hiothrin se retourna en esquissant un sourire narquois ...

Dame à la pomme croquée, ne connaissez-vous donc pas la garde rouge, la garde d'élite de Durin ?
Sachez, dame, que ceux qui sont repris dans la garde sont des elites sélectionnés par Durin lui-même !
Cependant, ma dame, si vous êtes disposées à écouter mon histoire, je me ferais un maheur de vous la raconter !

Hiothrin se croisa les bras et attendi les paroles de la dame dont le visage était teinté de curiosité ...

Isaline sourit aux propos du nain et croqua une nouvelle fois la pomme tout en continuant à le regarder, une lueur malicieuse accrochée dans les yeux. Une fois le morceau de pomme avalée, elle lui dit:

-Votre histoire me semble fort interressante à écouter. racconter la moi et je me ferais une joie de la retranscrire pour vous auprès de dame Brinwica...Oh j'oublié....Je suis Isaline Renardargent.