Elf & the city
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Elf & the city
Je rapatrie notre RP forum à moi et Mioril. Une alternance de posts racontant tout ce qui ne se dit pas, ce qui ne se voit pas... mais chuuuuuuut... faut pas le dire...
MIORIL:
Mioril s’éveilla doucement après la journée de repos que lui et Engelwine avait décidé de prendre la veille, après leurs aventures dans les environs d’Ost Guruth.. Radagast ne les avait pas épargné avec ses requêtes, ainsi que les habitants locaux.. Nombreux furent les animaux sauvages et les Orcs Tarkrip qui furent combattus.. Même si ces pérégrinations et ces combats ne furent pas périlleux, une journée de repos ne fut pas de trop afin de panser nos légères blessures et de s’occuper de notre matériel abîmé.
Ils profitèrent donc de cette journée pour vaquer à leurs diverses occupations, que ce soit de retourner à la forge afin de fabriquer de nouvelles armes ou armures, ou bien tout simplement de se livrer à leur passion commune pour la musique.. Ils travaillèrent ainsi quelques nouveaux morceaux qu’ils comptaient bien jouer un soir au Poney Fringuant, et ainsi tester sur l’assistance présente ces nouvelles œuvres.
Une fois éveillé, lavé et habillé, Mioril sortit de sa demeure, enfourcha son destrier et se dirigea vers le Poney Fringuant.
Il entra dans l’établissement de Prosper afin de se sustenter. Rendez-vous avait été donné à Engelwine au petit matin afin de partager ensemble cette collation , et de discuter des leurs futures activités.
Il l’aperçut dans un recoin de l’auberge, assis à une table, buvant tranquillement une tisane . Le cœur de Mioril se serra, ressentant un mélange de bonheur de la voir, mais aussi de tristesse car de sombres tourments survinrent en même temps…Ces tourments étaient apparus il y a de nombreuses années, et chaque jour ils étaient présents, plus forts à chaque fois . Il essaya de chasser ses pensées qui l’assaillaient, mais il sentait leurs présences dans un recoin de esprit. ?
Engelwine l’attendait, belle comme le jour et radieuse comme l’aurore , assise à une table, avec son repas du matin devant elle . Mioril demanda à Prosper un café bien chaud ainsi qu’un peu de pain et de fromage. Engelwine lui sourit en l’apercevant.. Sourire qui lui fut rendu, même si le plus souvent, Mioril affichait un visage impassible et inexpressif.. Mais ce dernier savait que cette facade ne fonctionnait pas avec sa protégée, qui, année après année, avait appris à décrypter le moindre signal de son tuteur.
Mioril lança la conversation :
« Suilad Aeni ..Faratham ? Man sad ? » (Bonjour Aeni, Irons nous chasser aujourd’hui ? Et en quel endroit ?)
MIORIL:
Mioril s’éveilla doucement après la journée de repos que lui et Engelwine avait décidé de prendre la veille, après leurs aventures dans les environs d’Ost Guruth.. Radagast ne les avait pas épargné avec ses requêtes, ainsi que les habitants locaux.. Nombreux furent les animaux sauvages et les Orcs Tarkrip qui furent combattus.. Même si ces pérégrinations et ces combats ne furent pas périlleux, une journée de repos ne fut pas de trop afin de panser nos légères blessures et de s’occuper de notre matériel abîmé.
Ils profitèrent donc de cette journée pour vaquer à leurs diverses occupations, que ce soit de retourner à la forge afin de fabriquer de nouvelles armes ou armures, ou bien tout simplement de se livrer à leur passion commune pour la musique.. Ils travaillèrent ainsi quelques nouveaux morceaux qu’ils comptaient bien jouer un soir au Poney Fringuant, et ainsi tester sur l’assistance présente ces nouvelles œuvres.
Une fois éveillé, lavé et habillé, Mioril sortit de sa demeure, enfourcha son destrier et se dirigea vers le Poney Fringuant.
Il entra dans l’établissement de Prosper afin de se sustenter. Rendez-vous avait été donné à Engelwine au petit matin afin de partager ensemble cette collation , et de discuter des leurs futures activités.
Il l’aperçut dans un recoin de l’auberge, assis à une table, buvant tranquillement une tisane . Le cœur de Mioril se serra, ressentant un mélange de bonheur de la voir, mais aussi de tristesse car de sombres tourments survinrent en même temps…Ces tourments étaient apparus il y a de nombreuses années, et chaque jour ils étaient présents, plus forts à chaque fois . Il essaya de chasser ses pensées qui l’assaillaient, mais il sentait leurs présences dans un recoin de esprit. ?
Engelwine l’attendait, belle comme le jour et radieuse comme l’aurore , assise à une table, avec son repas du matin devant elle . Mioril demanda à Prosper un café bien chaud ainsi qu’un peu de pain et de fromage. Engelwine lui sourit en l’apercevant.. Sourire qui lui fut rendu, même si le plus souvent, Mioril affichait un visage impassible et inexpressif.. Mais ce dernier savait que cette facade ne fonctionnait pas avec sa protégée, qui, année après année, avait appris à décrypter le moindre signal de son tuteur.
Mioril lança la conversation :
« Suilad Aeni ..Faratham ? Man sad ? » (Bonjour Aeni, Irons nous chasser aujourd’hui ? Et en quel endroit ?)
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
Engelwine avait encore veillé tard dans sa maison... Mioril lui avait appris à jouer de la harpe et elle n'avait pu s'empêcher de jouer jusqu'à tard le soir devant l'âtre de sa cheminée.
Elle voulait que ce soit parfait... ne pas décevoir Mioril.. une rohirril voulant avoir la grâce d'une elfe... on aura tout vu...obstinée de la perfection, elle avait jouer sans relâche.
Au petit matin, elle enfila son armure, pris ses armes et son arc. Elle sortit observa l'horizon depuis le perron et siffla sa jument, Fromgast arriva tranquillement jusqu'à elle et lui donna une légère bourrade dans l'épaule.
Engelwine grimpa en selle, serra le talon droit vers l'arrière... la jument partie au galop direction Bree...
La rosée recouvrait encore les fleurs près de la fontaine quand Engelwine arriva sur la place du Poney fringuant. Elle laissa Fromgast dans une stalle avant de rejoindre tranquillement l'auberge.
Prosper reconnut la rohirril qui venait de façon quasi quotidienne profiter de ses boissons qui réchauffent le corps et échauffent les esprits.
Elle passa commande pour un copieux petit déjeuner et alla s'installer au fond de l'auberge.
Perdue dans ses pensées, elle touchait la pulpe de ses doigts encore tétanisée par les longues heures à jouer de son nouvel instrument à cordes puis il arriva enfin: son tuteur...
rien que de penser ce mot, un goût aigre remplissait sa bouche... il n'était QUE son tuteur... elle essayait de nier l'évidence... elle ne savait pas si elle trouverait le courage de lui avouer un jour.
Elle lui sourit.. et son coeur rebondit en apercevant le sourire sur le visage de Mioril...
Il arriva avec sa collation et elle répondit aux ses questions en sindarin, langue qu'elle avait apris suite à son long séjour en forêt noire.
"Suilad Mioril.
No, Savo chûr an dagor (Oui, sois prêt pour la guerre)
Aníron gwad Ost guruth, dago in yrch... " (je souhaite aller...à Ost guruth, tuer des orcs)
Mais avant... je finis mon déjeuner! " en esquissant un sourire.
Encore une longue journée se préparait... qui se finirait par quelques échanges musicaux... un moment de complicité qu'elle savourait à chaque fois qu'il se présentait.
Engelwine avait encore veillé tard dans sa maison... Mioril lui avait appris à jouer de la harpe et elle n'avait pu s'empêcher de jouer jusqu'à tard le soir devant l'âtre de sa cheminée.
Elle voulait que ce soit parfait... ne pas décevoir Mioril.. une rohirril voulant avoir la grâce d'une elfe... on aura tout vu...obstinée de la perfection, elle avait jouer sans relâche.
Au petit matin, elle enfila son armure, pris ses armes et son arc. Elle sortit observa l'horizon depuis le perron et siffla sa jument, Fromgast arriva tranquillement jusqu'à elle et lui donna une légère bourrade dans l'épaule.
Engelwine grimpa en selle, serra le talon droit vers l'arrière... la jument partie au galop direction Bree...
La rosée recouvrait encore les fleurs près de la fontaine quand Engelwine arriva sur la place du Poney fringuant. Elle laissa Fromgast dans une stalle avant de rejoindre tranquillement l'auberge.
Prosper reconnut la rohirril qui venait de façon quasi quotidienne profiter de ses boissons qui réchauffent le corps et échauffent les esprits.
Elle passa commande pour un copieux petit déjeuner et alla s'installer au fond de l'auberge.
Perdue dans ses pensées, elle touchait la pulpe de ses doigts encore tétanisée par les longues heures à jouer de son nouvel instrument à cordes puis il arriva enfin: son tuteur...
rien que de penser ce mot, un goût aigre remplissait sa bouche... il n'était QUE son tuteur... elle essayait de nier l'évidence... elle ne savait pas si elle trouverait le courage de lui avouer un jour.
Elle lui sourit.. et son coeur rebondit en apercevant le sourire sur le visage de Mioril...
Il arriva avec sa collation et elle répondit aux ses questions en sindarin, langue qu'elle avait apris suite à son long séjour en forêt noire.
"Suilad Mioril.
No, Savo chûr an dagor (Oui, sois prêt pour la guerre)
Aníron gwad Ost guruth, dago in yrch... " (je souhaite aller...à Ost guruth, tuer des orcs)
Mais avant... je finis mon déjeuner! " en esquissant un sourire.
Encore une longue journée se préparait... qui se finirait par quelques échanges musicaux... un moment de complicité qu'elle savourait à chaque fois qu'il se présentait.
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
Engelwine s'essuya le front... ses yeux regardait au loin vers l'Est du haut du chemin de garde de Ost Guruth, le soleil commençait à descendre... ah oui… le Rohan... la forêt noire… étaient bien loin. Elle sentait la présence de Mioril non loin derrière elle, son parfum venant flirter avec ses narines, elle ferma les yeux... s'imaginant Mioril encore plus près d'elle...
Un sifflement... *SSSSSSSHHHHHHTAK* la flèche venait juste de se planter à droite de la tête d'Engelwine. Elle ragea! se cacha derrière le muret suivi de Mioril..Elle saisit une flèche... arma... inspira à fond... puis retint son souffle... visa la tête de l'orc... Lâcha la hampe...
nouveau bruit sourd... l'orc était blessé à l'épaule. Elle prit ses deux haches et se rua au bas de la tour... bondit sur l'orc et cria en sindarin:" Gurth anin yrch!!!!" (Mort aux orcs!!!)
sans lui laisser le temps d'émettre un son... leva ses haches qui vinrent s'enfoncer de chaque côté de la tête de cette créature infâme...
Elle se releva, un léger sourire au coin des lèvres. Mioril l'observa, sentant son regard, elle se repris afin de dissimuler son bouillonnement intérieur. Oui, elle devait maitriser sa rage, la canaliser afin de l'utiliser dans les moments critiques. Elle revoyait dans sa mémoire, ses longs entrainements avec Mioril... infatigable... Engelwine si...
Regardant l'elfe, elle l'interpella : "Mioril? je veux rentrer à Bree..."
Il acquiesça en silence.. nul besoin de rajouter quoique ce soit... tant d'années ensemble, les mots ne sont pas toujours nécessaires.
Après un long voyage, ils arrivèrent devant la maison d'Engelwine. Mioril l'accompagna jusqu'à la porte de son jardin avant de se diriger vers sa propre maison 400m plus loin.
Elle soupira en regardant son cher malledhrim s'éloigner puis entra chez elle et s'enferma à double tour. Elle jeta ses armes à l'entrée, retira ses bottes, son armure, et se dirigea vers l'autre pièce juste vétue de ses dessous de coton. Elle frissonna, attrapa une buche qu'elle plaça dans l'âtre. Puis, alluma les brindilles à la base du foyer qui s'embrasa en quelques secondes.
Engelwine contempla les flammes un long moment tout en réchauffant une lourde marmite pleine d'eau. Elle remplit l'énorme tonneau coupé en deux qui faisait office de baignoire près de la cheminée et se glissa dedans, oubliant un instant les douleurs et equimoses qui couvraient son corps. Elle se savonna, caressant du bout de ses doigts le relief de son tatouage sur le haut des ses omoplates. Cette sensation la replongea dans ses songes. Elle rêvait de son détachement de l'eored d'Elfhelm... ses longues soirées à l'auberge avec ses frères d'arme qui l'avaient acceptée parmi eux.
"TOC! TOC! TOC!"
Engelwine bondit hors de l'eau! Nue, elle courut attraper ses affaires, les enfila à la hâte et ouvrit la porte. Mioril était là...beau, un léger sourire ... les yeux...
HA! Elle se redressa, rougit en se rendant compte que les lacets de sa chemise n'étaient pas correctement attachés.
"heu... j'arrive!!!!"
Elle enfila son armure, pris ses armes, au cas où, ses instruments de musique et ensemble ils partirent vers le centre de Bree. Tant bien que mal, Engelwine tenta de remettre de l’ordre dans ses cheveux tout en gardant l’équilibre sur Fromgast qui la regardait du coin de l’œil se coiffer. La jument leva plusieurs fois la tête en renâclant… « Ah ! Arrêtes ça de suite ! » lui dit-elle en rohirric. Engelwine capitula, la jument était d’humeur taquine aujourd’hui.
Une fois, au poney, Engelwine et Mioril retrouvèrent Hiragil, une femme du Gondor qu’Engelwine avait rencontrée quelques temps plus tôt à la maison des artisans. Alors apprenti ferronnière, Engelwine fut remarquée par Hiragil qui nota les gestes encore imparfaits de la nouvelle recrue de la guilde. Par le fer, les deux femmes avaient fait connaissance, se trouvant d’autres points communs que la ferronnerie comme l’amour de la musique et des licences poétiques. Ce soir là, elle leur présenta une charmante hobbit du nom de Calla qui ne manqua pas d’égayer la soirée en démontrant l’art d’étaler la confiture sur du pain, de bien répartir et d’attendre le bon moment où la confiture pénétrait les pores de la dite tartine pour la dévorer. Elle impressionna Mioril par tant d’adresse dans la manipulation du couteau à beurre…Et enfin, elle nous présenta une autre personne du nom de Desmeth qui ne manqua pas de poser des questions, relancer par Hiragil, mettant Engelwine dans un certains embarras concernant ses relations avec Mioril…son « tuteur » Raaah… Engelwine regarda Mioril... impassible… elle soupira une fois de plus.
La soirée fut riche en rencontre. Ce qui ne déplaisait pas à la rohirril et au malledhrim qui connaissaient peu de monde à Bree. Ils rentrèrent et restèrent un long moment sur le perron ensemble à discuter de leur journée. Puis, vint le moment de rentrer, chacun chez soi.
Engelwine entra, prit un parchemin, puis se lanca dans l’écriture d’une nouvelle chanson… parlant d’elle sans oublier une petite référence à Mioril bien sûr. Elle sourit en écrivant les paroles et en fredonnant la musique. Encore une nuit courte mais pleine de rêves…d’elfe…
Engelwine s'essuya le front... ses yeux regardait au loin vers l'Est du haut du chemin de garde de Ost Guruth, le soleil commençait à descendre... ah oui… le Rohan... la forêt noire… étaient bien loin. Elle sentait la présence de Mioril non loin derrière elle, son parfum venant flirter avec ses narines, elle ferma les yeux... s'imaginant Mioril encore plus près d'elle...
Un sifflement... *SSSSSSSHHHHHHTAK* la flèche venait juste de se planter à droite de la tête d'Engelwine. Elle ragea! se cacha derrière le muret suivi de Mioril..Elle saisit une flèche... arma... inspira à fond... puis retint son souffle... visa la tête de l'orc... Lâcha la hampe...
nouveau bruit sourd... l'orc était blessé à l'épaule. Elle prit ses deux haches et se rua au bas de la tour... bondit sur l'orc et cria en sindarin:" Gurth anin yrch!!!!" (Mort aux orcs!!!)
sans lui laisser le temps d'émettre un son... leva ses haches qui vinrent s'enfoncer de chaque côté de la tête de cette créature infâme...
Elle se releva, un léger sourire au coin des lèvres. Mioril l'observa, sentant son regard, elle se repris afin de dissimuler son bouillonnement intérieur. Oui, elle devait maitriser sa rage, la canaliser afin de l'utiliser dans les moments critiques. Elle revoyait dans sa mémoire, ses longs entrainements avec Mioril... infatigable... Engelwine si...
Regardant l'elfe, elle l'interpella : "Mioril? je veux rentrer à Bree..."
Il acquiesça en silence.. nul besoin de rajouter quoique ce soit... tant d'années ensemble, les mots ne sont pas toujours nécessaires.
Après un long voyage, ils arrivèrent devant la maison d'Engelwine. Mioril l'accompagna jusqu'à la porte de son jardin avant de se diriger vers sa propre maison 400m plus loin.
Elle soupira en regardant son cher malledhrim s'éloigner puis entra chez elle et s'enferma à double tour. Elle jeta ses armes à l'entrée, retira ses bottes, son armure, et se dirigea vers l'autre pièce juste vétue de ses dessous de coton. Elle frissonna, attrapa une buche qu'elle plaça dans l'âtre. Puis, alluma les brindilles à la base du foyer qui s'embrasa en quelques secondes.
Engelwine contempla les flammes un long moment tout en réchauffant une lourde marmite pleine d'eau. Elle remplit l'énorme tonneau coupé en deux qui faisait office de baignoire près de la cheminée et se glissa dedans, oubliant un instant les douleurs et equimoses qui couvraient son corps. Elle se savonna, caressant du bout de ses doigts le relief de son tatouage sur le haut des ses omoplates. Cette sensation la replongea dans ses songes. Elle rêvait de son détachement de l'eored d'Elfhelm... ses longues soirées à l'auberge avec ses frères d'arme qui l'avaient acceptée parmi eux.
"TOC! TOC! TOC!"
Engelwine bondit hors de l'eau! Nue, elle courut attraper ses affaires, les enfila à la hâte et ouvrit la porte. Mioril était là...beau, un léger sourire ... les yeux...
HA! Elle se redressa, rougit en se rendant compte que les lacets de sa chemise n'étaient pas correctement attachés.
"heu... j'arrive!!!!"
Elle enfila son armure, pris ses armes, au cas où, ses instruments de musique et ensemble ils partirent vers le centre de Bree. Tant bien que mal, Engelwine tenta de remettre de l’ordre dans ses cheveux tout en gardant l’équilibre sur Fromgast qui la regardait du coin de l’œil se coiffer. La jument leva plusieurs fois la tête en renâclant… « Ah ! Arrêtes ça de suite ! » lui dit-elle en rohirric. Engelwine capitula, la jument était d’humeur taquine aujourd’hui.
Une fois, au poney, Engelwine et Mioril retrouvèrent Hiragil, une femme du Gondor qu’Engelwine avait rencontrée quelques temps plus tôt à la maison des artisans. Alors apprenti ferronnière, Engelwine fut remarquée par Hiragil qui nota les gestes encore imparfaits de la nouvelle recrue de la guilde. Par le fer, les deux femmes avaient fait connaissance, se trouvant d’autres points communs que la ferronnerie comme l’amour de la musique et des licences poétiques. Ce soir là, elle leur présenta une charmante hobbit du nom de Calla qui ne manqua pas d’égayer la soirée en démontrant l’art d’étaler la confiture sur du pain, de bien répartir et d’attendre le bon moment où la confiture pénétrait les pores de la dite tartine pour la dévorer. Elle impressionna Mioril par tant d’adresse dans la manipulation du couteau à beurre…Et enfin, elle nous présenta une autre personne du nom de Desmeth qui ne manqua pas de poser des questions, relancer par Hiragil, mettant Engelwine dans un certains embarras concernant ses relations avec Mioril…son « tuteur » Raaah… Engelwine regarda Mioril... impassible… elle soupira une fois de plus.
La soirée fut riche en rencontre. Ce qui ne déplaisait pas à la rohirril et au malledhrim qui connaissaient peu de monde à Bree. Ils rentrèrent et restèrent un long moment sur le perron ensemble à discuter de leur journée. Puis, vint le moment de rentrer, chacun chez soi.
Engelwine entra, prit un parchemin, puis se lanca dans l’écriture d’une nouvelle chanson… parlant d’elle sans oublier une petite référence à Mioril bien sûr. Elle sourit en écrivant les paroles et en fredonnant la musique. Encore une nuit courte mais pleine de rêves…d’elfe…
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
MIORIL
Les Terres Solitaires méritaient bien leurs noms … En laissant derrière eux l’Auberge Abandonnée, Engelwine et Mioril ne trouvèrent que des terrains escarpés envahis de semi-orques et diverses bêtes sauvages… Seul Ost Guruth, au loin, annonçait la présence d’une civilisation.
Engelwine se montrait de plus en plus aguerrie au combat, de nombreux semi-orques en firent les frais.. Mais, malgré le talent certain de cette dernière pour les arts guerriers, le cœur de Mioril se serrait lorsqu’elle se mettait en danger… Il avait promis à son père de la protéger, et c’est ce qu’il ferait jusqu’à son trépas...
Ils progressaient dans les Terres solitaires, non loin d’Ost Guruth... La Garde locale avait de nombreux ennuis avec les semi-orques rôdant tout autour, et elle les avait engagés pour y mettre bon ordre. Egalement, les habitants de cette ancienne forteresse les avaient mandés pour diverses tâches.
Ces grandes terres désertiques mettaient Mioril l’Elfe mal à l’aise... La Forêt Noire lui manquait, depuis tant d’années qu’il ne saurait plus les compter. Ressentir encore la présence de ces arbres millénaires, sentir les odeurs de sous-bois pendant que le jour se lève … Autant de souvenirs lointains qui éveillaient sa tristesse et sa nostalgie.
Engelwine avançait dans la lande hostile, quand soudain, au détour d’un rocher, deux semi-orques les attendaient en embuscade … Engelwine fonça en poussant un cri de guerre en Sindarin, ce qui ne manqua pas de le faire sourire … Ses deux haches levées, elle ne mit que quelques secondes à se débarrasser du premier par quelques coups bien placés… Le second, éloigné afin d’utiliser son arc, paralysé par mon cri de guerre, ne tarda pas non plus à mourir sous mes assauts…
Cela faisait de nombreuses heures qu’ils ont commencé leurs pérégrinations…
Le soleil commença à se coucher à l’horizon, rendant les lieux encore plus lugubres… Las et fatigués par tous ces combats, les deux compagnons décidèrent alors qu’il était temps de rentrer à Bree, retrouver un peu de confort et de repos.
Après une chevauchée sur leurs montures respectives, ils s’approchent de Bree, et s’arrêtèrent devant la demeure d’Engelwine. Décision est prise que Mioril repasserait la prendre avant d’aller à l’auberge du Poney Fringuant se restaurer et se détendre… L’Elfe regarda la rohirril descendre de son cheval, l’attacher, et se diriger vers l’entrée de sa demeure... Mioril avait le cœur serré, l’esprit torturé par les sentiments qui l’envahissaient... Etre séparé d’Engelwine le torturait, lui qui avait juré de la protéger, de la guider … et maintenant… maintenant, les sentiments à son égard avaient changé, évolué.. Ils partageaient leurs vies depuis si longtemps maintenant…
Engelwine lui fit signe de la main, et entra dans sa maison, laissant Mioril seul, qui , à regret, se dirigea vers la sienne. Une fois entré, et après un brin de toilette, il s’assied face à la cheminée qui diffusait une chaleur agréable … Le regard fixé sur les flammes rougeoyantes, il s’abandonna à ses pensées, cherchant un calme apaisant … De terribles décisions devaient être prises dans un avenir plus ou moins proche... Décisions qui auront des conséquences sur sa vie, et celle d’Engelwine. Un bien formidable peut en sortir, comme de terribles souffrances… Leurs sentiments étaient- ils réciproques ?
Après un long moment de réflexion, plongé dans ses pensées, Mioril se leva, le cœur serré par tant de doutes et de questions, et se prépara afin de passer prendre sa chère protégée, et passer la soirée à l’auberge … Lui qui ne sentait pas à l’aise avec tous ces gens différents, ces races différentes, le voilà plongé dans le maelstrom du Poney Fringuant… quelle ironie… Mais, afin de faire plaisir à Engelwine, que ne ferait-il pas !
Sans oublier de prendre ses instruments musique, il enfourcha sa monture, et s’arrêtea prendre Engelwine au passage…
Arrivé au Poney, Engelwine et Mioril retrouvèrent une connaissance récente, Hiragil, une Femme de compagnie agréable, dont la rohirril avait connaissance il y a peu… La soirée fut plutôt agréable pour Mioril, surtout égayée par une hobbit du nom de Calla, qui fit honneur à la réputation des semi-hommes en matière culinaire…
Les convives bavardèrent durant la soirée, et Mioril nota qu’Engelwine eut le fard aux joues à quelques reprises, face aux questions inquisitrices d’Hiragil et de Desmeth, une amie d’Hiragil qui se joignit à nous en cours de soirée..
Un morceau de musique joué par les 2 amis acheva de finir la soirée, avant qu’ils ne retournent à leurs demeures respectives, après une longue discussion sur le pas de la porte d’Engelwine.. Mioril l’abandonna à regret, le cœur lourd, avant de retrouver la solitude de sa demeure vide…
Les Terres Solitaires méritaient bien leurs noms … En laissant derrière eux l’Auberge Abandonnée, Engelwine et Mioril ne trouvèrent que des terrains escarpés envahis de semi-orques et diverses bêtes sauvages… Seul Ost Guruth, au loin, annonçait la présence d’une civilisation.
Engelwine se montrait de plus en plus aguerrie au combat, de nombreux semi-orques en firent les frais.. Mais, malgré le talent certain de cette dernière pour les arts guerriers, le cœur de Mioril se serrait lorsqu’elle se mettait en danger… Il avait promis à son père de la protéger, et c’est ce qu’il ferait jusqu’à son trépas...
Ils progressaient dans les Terres solitaires, non loin d’Ost Guruth... La Garde locale avait de nombreux ennuis avec les semi-orques rôdant tout autour, et elle les avait engagés pour y mettre bon ordre. Egalement, les habitants de cette ancienne forteresse les avaient mandés pour diverses tâches.
Ces grandes terres désertiques mettaient Mioril l’Elfe mal à l’aise... La Forêt Noire lui manquait, depuis tant d’années qu’il ne saurait plus les compter. Ressentir encore la présence de ces arbres millénaires, sentir les odeurs de sous-bois pendant que le jour se lève … Autant de souvenirs lointains qui éveillaient sa tristesse et sa nostalgie.
Engelwine avançait dans la lande hostile, quand soudain, au détour d’un rocher, deux semi-orques les attendaient en embuscade … Engelwine fonça en poussant un cri de guerre en Sindarin, ce qui ne manqua pas de le faire sourire … Ses deux haches levées, elle ne mit que quelques secondes à se débarrasser du premier par quelques coups bien placés… Le second, éloigné afin d’utiliser son arc, paralysé par mon cri de guerre, ne tarda pas non plus à mourir sous mes assauts…
Cela faisait de nombreuses heures qu’ils ont commencé leurs pérégrinations…
Le soleil commença à se coucher à l’horizon, rendant les lieux encore plus lugubres… Las et fatigués par tous ces combats, les deux compagnons décidèrent alors qu’il était temps de rentrer à Bree, retrouver un peu de confort et de repos.
Après une chevauchée sur leurs montures respectives, ils s’approchent de Bree, et s’arrêtèrent devant la demeure d’Engelwine. Décision est prise que Mioril repasserait la prendre avant d’aller à l’auberge du Poney Fringuant se restaurer et se détendre… L’Elfe regarda la rohirril descendre de son cheval, l’attacher, et se diriger vers l’entrée de sa demeure... Mioril avait le cœur serré, l’esprit torturé par les sentiments qui l’envahissaient... Etre séparé d’Engelwine le torturait, lui qui avait juré de la protéger, de la guider … et maintenant… maintenant, les sentiments à son égard avaient changé, évolué.. Ils partageaient leurs vies depuis si longtemps maintenant…
Engelwine lui fit signe de la main, et entra dans sa maison, laissant Mioril seul, qui , à regret, se dirigea vers la sienne. Une fois entré, et après un brin de toilette, il s’assied face à la cheminée qui diffusait une chaleur agréable … Le regard fixé sur les flammes rougeoyantes, il s’abandonna à ses pensées, cherchant un calme apaisant … De terribles décisions devaient être prises dans un avenir plus ou moins proche... Décisions qui auront des conséquences sur sa vie, et celle d’Engelwine. Un bien formidable peut en sortir, comme de terribles souffrances… Leurs sentiments étaient- ils réciproques ?
Après un long moment de réflexion, plongé dans ses pensées, Mioril se leva, le cœur serré par tant de doutes et de questions, et se prépara afin de passer prendre sa chère protégée, et passer la soirée à l’auberge … Lui qui ne sentait pas à l’aise avec tous ces gens différents, ces races différentes, le voilà plongé dans le maelstrom du Poney Fringuant… quelle ironie… Mais, afin de faire plaisir à Engelwine, que ne ferait-il pas !
Sans oublier de prendre ses instruments musique, il enfourcha sa monture, et s’arrêtea prendre Engelwine au passage…
Arrivé au Poney, Engelwine et Mioril retrouvèrent une connaissance récente, Hiragil, une Femme de compagnie agréable, dont la rohirril avait connaissance il y a peu… La soirée fut plutôt agréable pour Mioril, surtout égayée par une hobbit du nom de Calla, qui fit honneur à la réputation des semi-hommes en matière culinaire…
Les convives bavardèrent durant la soirée, et Mioril nota qu’Engelwine eut le fard aux joues à quelques reprises, face aux questions inquisitrices d’Hiragil et de Desmeth, une amie d’Hiragil qui se joignit à nous en cours de soirée..
Un morceau de musique joué par les 2 amis acheva de finir la soirée, avant qu’ils ne retournent à leurs demeures respectives, après une longue discussion sur le pas de la porte d’Engelwine.. Mioril l’abandonna à regret, le cœur lourd, avant de retrouver la solitude de sa demeure vide…
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
MIORIL
Mioril était assis devant la cheminée, le regard fixé sur les flammes qui réchauffaient la pièce … Cela faisait plusieurs heures qu’il était plongé dans ses pensées, cherchant des réponses à des questions qui le minaient depuis de longues années…
La nuit touchait à sa fin, et le soleil commençait à poindre au-dessus des collines verdoyantes de Bree. Elle allait arriver sous peu, afin qu’ils repartent ensemble vers des terres lointaines, combattre l’ombre noire qui s’étendait sur le monde… Elle.. Celle qu’il avait juré de protéger, d’aider, de guider.. et qui maintenant était la cause de tant de tourments…
Les yeux de Mioril ne quittaient pas le feu rougeoyant qui brûlait dans l’âtre, fixant les étincelles qui crépitaient. Mais ses pensées étaient à mille lieux de là, suivant le fil argenté de son tourment, démêlant l’écheveau compliqué des sentiments qui étreignaient son cœur…
Il l’avait connu nourrisson, la prenant dans ses bras alors qu’elle venait de naître. Il avait promis à son père, par la suite, de lui servir de tuteur, de lui apprendre l’art, la musique, les lettres et tant d’autres choses. Mioril avait accompli cette tâche avec bonheur durant toutes ces années, qui, au regard de sa vie, peuvent s’apparenter à une interlude…
Pourtant, ces années avaient été heureuses, surtout après avoir quitté la Forêt Noire dans des circonstances si douloureuses… Il se remémorait en souriant les colères que pouvait avoir Engelwine pendant ces jeunes années, son impétuosité, typique des Rohirril. Les ennuis qu’elle ne manquait pas de s’attirer, et qu’il devait arranger parfois. Il avait toujours veillé sur elle, parfois sans qu’elle le sache, mais jamais il ne s’était éloigné d’elle…
Tout en se remémorant ses souvenirs, la main de Mioril ne lâchait pas son pendentif, qui contenait, depuis presque quarante ans une mèche de cheveux de sa protégée. Il gardait ce collier comme une relique, comme un artefact indispensable à sa vie. Sa protégée…
Ce mot avait une importance cruciale dans la période actuelle . Elle avait été sa protégée, son élève pendant toutes ces années. Mais maintenant, ce titre semblait futile, inutile. Elle avait tant appris, tant mûrie. Sous peu, il allait devoir lui dire, lui expliquer que cette relation de tuteur et d’élève devait cesser… Un choix allait s’imposer à eux, leur relation allait changer, se transformer.
Les sentiments qu’il éprouvait pour elle s’était transformé avec le temps pour devenir … de l’amour, un amour profond, sincère, intense, qui le brulait en permanence… Etre éloigné d’elle était une torture qu’il avait de plus en plus de mal à supporter, tout comme le statut actuel de leur relation… Il ne voulait plus de cette relation quasi hiérarchique entre eux, qui ne lui convenait plus … Ne pas savoir ce qu’elle ressentait pour lui causait un tourment qu’il ne parvenait à combattre.
Le feu dans l’âtre s’éteignait doucement après cette nuit de réflexion… Elle allait arriver… Un jour, bientôt, il allait devoir lui dire..
Mioril était assis devant la cheminée, le regard fixé sur les flammes qui réchauffaient la pièce … Cela faisait plusieurs heures qu’il était plongé dans ses pensées, cherchant des réponses à des questions qui le minaient depuis de longues années…
La nuit touchait à sa fin, et le soleil commençait à poindre au-dessus des collines verdoyantes de Bree. Elle allait arriver sous peu, afin qu’ils repartent ensemble vers des terres lointaines, combattre l’ombre noire qui s’étendait sur le monde… Elle.. Celle qu’il avait juré de protéger, d’aider, de guider.. et qui maintenant était la cause de tant de tourments…
Les yeux de Mioril ne quittaient pas le feu rougeoyant qui brûlait dans l’âtre, fixant les étincelles qui crépitaient. Mais ses pensées étaient à mille lieux de là, suivant le fil argenté de son tourment, démêlant l’écheveau compliqué des sentiments qui étreignaient son cœur…
Il l’avait connu nourrisson, la prenant dans ses bras alors qu’elle venait de naître. Il avait promis à son père, par la suite, de lui servir de tuteur, de lui apprendre l’art, la musique, les lettres et tant d’autres choses. Mioril avait accompli cette tâche avec bonheur durant toutes ces années, qui, au regard de sa vie, peuvent s’apparenter à une interlude…
Pourtant, ces années avaient été heureuses, surtout après avoir quitté la Forêt Noire dans des circonstances si douloureuses… Il se remémorait en souriant les colères que pouvait avoir Engelwine pendant ces jeunes années, son impétuosité, typique des Rohirril. Les ennuis qu’elle ne manquait pas de s’attirer, et qu’il devait arranger parfois. Il avait toujours veillé sur elle, parfois sans qu’elle le sache, mais jamais il ne s’était éloigné d’elle…
Tout en se remémorant ses souvenirs, la main de Mioril ne lâchait pas son pendentif, qui contenait, depuis presque quarante ans une mèche de cheveux de sa protégée. Il gardait ce collier comme une relique, comme un artefact indispensable à sa vie. Sa protégée…
Ce mot avait une importance cruciale dans la période actuelle . Elle avait été sa protégée, son élève pendant toutes ces années. Mais maintenant, ce titre semblait futile, inutile. Elle avait tant appris, tant mûrie. Sous peu, il allait devoir lui dire, lui expliquer que cette relation de tuteur et d’élève devait cesser… Un choix allait s’imposer à eux, leur relation allait changer, se transformer.
Les sentiments qu’il éprouvait pour elle s’était transformé avec le temps pour devenir … de l’amour, un amour profond, sincère, intense, qui le brulait en permanence… Etre éloigné d’elle était une torture qu’il avait de plus en plus de mal à supporter, tout comme le statut actuel de leur relation… Il ne voulait plus de cette relation quasi hiérarchique entre eux, qui ne lui convenait plus … Ne pas savoir ce qu’elle ressentait pour lui causait un tourment qu’il ne parvenait à combattre.
Le feu dans l’âtre s’éteignait doucement après cette nuit de réflexion… Elle allait arriver… Un jour, bientôt, il allait devoir lui dire..
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
Oui je les enviais de vivre leur passion devant moi, humaine et elfe s’embrassant librement sans penser au temps qui court, au temps qui passe… je les enviais mais, sans aucune rancoeur, au contraire... à force, elles me donneront peut-être le courage d'ouvrir mon coeur...
Comme souvent, lorsque Mioril partait chasser de son côté, je me refugiais un instant à l'auberge l'histoire d'effleurer les cordes de mon luth ou de ma harpe pour me détendre. Quelques instants de répit pour me noyer dans mes reflexions sans fin. Alors que je jouais ma chanson d'amour impossible entre une humaine et un malledhrim, un elfe encapuchonné fut piqué de curiosité par mes propos tenus dans mes paroles... je me souviens d'une phrase "à coeur vaillant, rien est impossible..." , "ah! si seulement c'était si simple!" lui avais-je répondu... et me voilà parti dans une conversation où, comme à mon habitude, je clamais que cette chanson ne me concernait pas... plus j'avançais dans la conversation, plus mes pensées étaient partagées réalisant l'incogruosité qu'une rohirril ait pu rester quelques temps en forêt noire... et cette phrase qui me tranperçat... "à leur yeux, vous ne serez toujours qu'une simple mortelle". J'essayais d'argumenter comme je le pouvais. Que même si nos vies sont courtes, elles valent la peine d'être vécus, vu l'enthousiasme qu'on y mettait... Il esquissa quelques sourires parfois. Hum, finalement, là est mon don, je sais briser le flegme des elfes... il me demanda le nom de mon tuteur, je lui reclamais alors le sien. J'étais étonnée qu'il me pose cette question sachant que nous parlions sans s'être nous-même présentés. Il regarda autour de lui, la lumière des flammes carressa une fraction de seconde son visage dissimulé, je ne vis que l'éclat de son regard mais impossible de le discerner. Il n'a pas voulu me donner son nom dans l'auberge, ce qui me laissa un goût de méfiance dans ma bouche et quand l'adrénaline monte, je me mets à plaisanter de façon ironique... je lui retorquais avec un sourire en coin "qui sait, je suis peut-être en train de parler à un assassin qui attend que je tourne le dos pour me tuer!" . Il sourit légèrement et me rassura sur ce point. La conversation prit fin cordialement sur cet air léger me faisant un instant oublié ma condition de simple mortelle. Je repris quelques mélopées bien inspirées par mes origines rohannaises qui ne reussirent pas à me changer les idées.
"à coeur vaillant, rien est impossible", "à leurs yeux, vous resterez une simple mortelle"... ces deux phrases raisonnaient dans ma tête... et aux yeux de Mioril?? suis-je une "simple" mortelle? la corde de mon luth claqua sous mon doigt... aïe! sur cette dernière question je mis mes instruments dans ma sacoche et repartit en quête de quelques missions juteuses.
Un peu plus tard, je fis part de ma rencontre à Mioril, sans lui raconter mes échanges avec l'elfe. Je me mis à le décrire sous un angle avantageux et observait ses réactions. Ah! que Mioril est maître dans l'art de cacher ses émotions... je scrutais les moindres traits de son doux visage. N'est ce pas un nerf qui fit bouger le coin de sa bouche sur la phrase "l'éclat de son regard rendu par les flammes"? si seulement c'était un peu de jalousie. Je souris à Mioril de mon jeu puéril mais je n'insistai pas plus et me perdit dans son regard oubliant une seconde qu'il était mon tuteur...
Quelques jours plus tard, je me rendis seule à Bree. Mioril était resté à Fondcombe quelques temps pour méditer et profiter de la magnifique bibliothèque. Je rencontrai Sharilaa et Hiragil au poney, ainsi que Nade que je n'avais pas revu depuis l'accouchement et un homme du nom d'Anderlas. La rencontre fut mouvementée, un meurtre eut lieu en plein dans l'auberge... La garde tarda à intervenir et l'assassin eut le temps de prendre la fuite. Hiragil partit en quête de veilleurs à la prison. Au bout de quelques minutes, ne voyant pas Hiragil revenir nous commençames à nous inquiéter et nous nous dirigeames à notre tour vers la prison. Hiragil arriva à notre rencontre en courant au niveau de la cantine, l'air inquiet en nous criant "n'y allez pas!!! il y a une prise d'otages!". J'étais soulagée de revoir mon amie mais mes épées me titillaient d'intervenir. Sir Anderlas prit les devants et s'enquit de courir jusqu'à là bas et de revenir quelque minutes plus tard à son tour essoufflé. Apparement quelqu'un avait essayé de libérer un prisonnier, un garde était mort dans l'altertaction et la personne mystérieuse s'était échappée. Il n'y avait plus rien à faire de plus et de toute façon... je n'allais pas prendre de risques idiots juste pour satisfaire ma curiosité et encore decevoir Mioril de vouloir faire justice par moi-même. Sur ces derniers faits troublants, Sir Anderlas pris congés. Je le trouve bien étrange... Sharilaa le mit en garde, lui donna des conseils... mais de quoi parlaient-ils? je le trouvais soucieux, nerveux et fatigué mais je gardais mes questions pour moi. Les choses peuvent venir naturellement à vous si vous savez les attendre et les guider à vous... il suffit d'être patient et d'attendre le bon moment.
Afin de détendre l'atmosphère, Hiragil m'invita à leur chanter ma nouvelle chanson. Nous nous sommes installées dans la cantine qui semblait plus sûre et calme que l'auberge. Ce morceau demandait encore du travail, je pris note de toutes leurs remarques constructives dans mon petit carnet. Puis Sharilaa, me demanda de jouer ma chanson sur l'amour impossible entre une humaine et un malledhrim... comme une introduction, des prémisses à de nombreuses questions qui allaient suivre. Je me sentais coincée. Mais, je mis toutes mes connaissances en pratique pour rester de marbre fâce aux questions d'Hiragil. Je me cramponnai à mon luth, la regardant droit dans les yeux quand elle insista de nouveau pour réellement rencontrer cette "amie" dont je parle dans ma chanson. Je sais qu'elle se doute que c'est moi dont il s'agit... dois-je lui dire? je regardais Sharilaa qui continuait de me donner des conseils sur mes compositions... essayant de ne pas voir l'air convaincu d'Hiragil réhaussé d'un sourire amusé... elle n'insista pas. Comme moi, elle doit attendre... attendre que je cède, entendre de ma bouche que ce malledhrim est Mioril...
Nîn melethron Mioril...
Oui je les enviais de vivre leur passion devant moi, humaine et elfe s’embrassant librement sans penser au temps qui court, au temps qui passe… je les enviais mais, sans aucune rancoeur, au contraire... à force, elles me donneront peut-être le courage d'ouvrir mon coeur...
Comme souvent, lorsque Mioril partait chasser de son côté, je me refugiais un instant à l'auberge l'histoire d'effleurer les cordes de mon luth ou de ma harpe pour me détendre. Quelques instants de répit pour me noyer dans mes reflexions sans fin. Alors que je jouais ma chanson d'amour impossible entre une humaine et un malledhrim, un elfe encapuchonné fut piqué de curiosité par mes propos tenus dans mes paroles... je me souviens d'une phrase "à coeur vaillant, rien est impossible..." , "ah! si seulement c'était si simple!" lui avais-je répondu... et me voilà parti dans une conversation où, comme à mon habitude, je clamais que cette chanson ne me concernait pas... plus j'avançais dans la conversation, plus mes pensées étaient partagées réalisant l'incogruosité qu'une rohirril ait pu rester quelques temps en forêt noire... et cette phrase qui me tranperçat... "à leur yeux, vous ne serez toujours qu'une simple mortelle". J'essayais d'argumenter comme je le pouvais. Que même si nos vies sont courtes, elles valent la peine d'être vécus, vu l'enthousiasme qu'on y mettait... Il esquissa quelques sourires parfois. Hum, finalement, là est mon don, je sais briser le flegme des elfes... il me demanda le nom de mon tuteur, je lui reclamais alors le sien. J'étais étonnée qu'il me pose cette question sachant que nous parlions sans s'être nous-même présentés. Il regarda autour de lui, la lumière des flammes carressa une fraction de seconde son visage dissimulé, je ne vis que l'éclat de son regard mais impossible de le discerner. Il n'a pas voulu me donner son nom dans l'auberge, ce qui me laissa un goût de méfiance dans ma bouche et quand l'adrénaline monte, je me mets à plaisanter de façon ironique... je lui retorquais avec un sourire en coin "qui sait, je suis peut-être en train de parler à un assassin qui attend que je tourne le dos pour me tuer!" . Il sourit légèrement et me rassura sur ce point. La conversation prit fin cordialement sur cet air léger me faisant un instant oublié ma condition de simple mortelle. Je repris quelques mélopées bien inspirées par mes origines rohannaises qui ne reussirent pas à me changer les idées.
"à coeur vaillant, rien est impossible", "à leurs yeux, vous resterez une simple mortelle"... ces deux phrases raisonnaient dans ma tête... et aux yeux de Mioril?? suis-je une "simple" mortelle? la corde de mon luth claqua sous mon doigt... aïe! sur cette dernière question je mis mes instruments dans ma sacoche et repartit en quête de quelques missions juteuses.
Un peu plus tard, je fis part de ma rencontre à Mioril, sans lui raconter mes échanges avec l'elfe. Je me mis à le décrire sous un angle avantageux et observait ses réactions. Ah! que Mioril est maître dans l'art de cacher ses émotions... je scrutais les moindres traits de son doux visage. N'est ce pas un nerf qui fit bouger le coin de sa bouche sur la phrase "l'éclat de son regard rendu par les flammes"? si seulement c'était un peu de jalousie. Je souris à Mioril de mon jeu puéril mais je n'insistai pas plus et me perdit dans son regard oubliant une seconde qu'il était mon tuteur...
Quelques jours plus tard, je me rendis seule à Bree. Mioril était resté à Fondcombe quelques temps pour méditer et profiter de la magnifique bibliothèque. Je rencontrai Sharilaa et Hiragil au poney, ainsi que Nade que je n'avais pas revu depuis l'accouchement et un homme du nom d'Anderlas. La rencontre fut mouvementée, un meurtre eut lieu en plein dans l'auberge... La garde tarda à intervenir et l'assassin eut le temps de prendre la fuite. Hiragil partit en quête de veilleurs à la prison. Au bout de quelques minutes, ne voyant pas Hiragil revenir nous commençames à nous inquiéter et nous nous dirigeames à notre tour vers la prison. Hiragil arriva à notre rencontre en courant au niveau de la cantine, l'air inquiet en nous criant "n'y allez pas!!! il y a une prise d'otages!". J'étais soulagée de revoir mon amie mais mes épées me titillaient d'intervenir. Sir Anderlas prit les devants et s'enquit de courir jusqu'à là bas et de revenir quelque minutes plus tard à son tour essoufflé. Apparement quelqu'un avait essayé de libérer un prisonnier, un garde était mort dans l'altertaction et la personne mystérieuse s'était échappée. Il n'y avait plus rien à faire de plus et de toute façon... je n'allais pas prendre de risques idiots juste pour satisfaire ma curiosité et encore decevoir Mioril de vouloir faire justice par moi-même. Sur ces derniers faits troublants, Sir Anderlas pris congés. Je le trouve bien étrange... Sharilaa le mit en garde, lui donna des conseils... mais de quoi parlaient-ils? je le trouvais soucieux, nerveux et fatigué mais je gardais mes questions pour moi. Les choses peuvent venir naturellement à vous si vous savez les attendre et les guider à vous... il suffit d'être patient et d'attendre le bon moment.
Afin de détendre l'atmosphère, Hiragil m'invita à leur chanter ma nouvelle chanson. Nous nous sommes installées dans la cantine qui semblait plus sûre et calme que l'auberge. Ce morceau demandait encore du travail, je pris note de toutes leurs remarques constructives dans mon petit carnet. Puis Sharilaa, me demanda de jouer ma chanson sur l'amour impossible entre une humaine et un malledhrim... comme une introduction, des prémisses à de nombreuses questions qui allaient suivre. Je me sentais coincée. Mais, je mis toutes mes connaissances en pratique pour rester de marbre fâce aux questions d'Hiragil. Je me cramponnai à mon luth, la regardant droit dans les yeux quand elle insista de nouveau pour réellement rencontrer cette "amie" dont je parle dans ma chanson. Je sais qu'elle se doute que c'est moi dont il s'agit... dois-je lui dire? je regardais Sharilaa qui continuait de me donner des conseils sur mes compositions... essayant de ne pas voir l'air convaincu d'Hiragil réhaussé d'un sourire amusé... elle n'insista pas. Comme moi, elle doit attendre... attendre que je cède, entendre de ma bouche que ce malledhrim est Mioril...
Nîn melethron Mioril...
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
MIORIL
Mioril arriva en fin de journée au Marché de Février... Il n'aimait pas se retrouver avec toute cette population hétéroclite... Lui qui aimait la solitude, ou la seule compagnie de quelques rares personnes, se retrouver avec autant d'hommes, nains et autres elfes le mettait mal à l'aise... Mais il devait parler à Engelwine, et il savait qu'il pourrait la trouver là, en train de vendre le produit de son artisanat d'armurier...
Il arriva alors que cette dernière était en train de négocier âprement avec un client pour la vente d'un article..
Il se dirigea vers elle, et une fois la vente achevée, lui exprima simplement son souhait de parler avec elle plus tard... Il lut sur son visage une certaine inquiétude après ces paroles.
La plupart des commerçants du marché commençaient à ranger leurs échoppes, à se diriger vers le concert qui avait lieu non loin de là. Les derniers vendeurs achevaient leurs transactions...
En se promenant en attendant de pouvoir discuter avec Engelwine, Mioril aperçut Hiragil, une personne qu'il appréciait particulièrement... Celle-ci pleurait toutes les larmes de son corps, et semblait ravagée par le chagrin. Mioril apprit rapidement qu'une amie d'Hiragil, une dénommée Selwise qu'il avait rapidement rencontré il y a quelques temps, avait trouvé la mort dans la soirée à Bree, dans des circonstances obscures. Il lui présenta ses plus sincères condoléances, et fut attristée de la voir ainsi ...
Quelques instants plus tard, Engelwine rejoignit Mioril, un peu à l'écart de la foule.
"Tu souhaitais me parler ?" lui dit-elle.
Le coeur de Mioril se serra.. Il avait pris sa décision depuis quelques jours, après avoir discuté de celà avec Hiragil et Sharilaa, qui avaient été de bon conseil.
"Il est temps pour toi de voler de tes propres ailes, Aeni... Tu es à un âge où avoir un tuteur me semble quelque peu ridicule, et surtout, ce n'est plus nécessaire.. J'ai rempli la promesse que j'avais faite, et de plus, je n'ai plus grand chose à t'apprendre... Et concernant ton caractère, et ton impétuosité, plusieurs vies d'hommes à tes cotés ne pourraient rien y faire.. Vis ta vie en toute indépendance dorénavant"
Le visage d'Engelwine se figea, alors que Mioril sentait sa poitrine se serrer, en attendant la réaction de son amie.
Elle répondit par quelques mots, mêlant surprise et étonnement..
"Je serais toujours là pour toi, pas loin... Je reste en Eriador pour le moment de toute façon.. Mais notre relation va changer, se transformer en autre chose" expliqua Mioril, espérant au fond de lui une réponse des plus positives.
"Se transformer en autre chose, oui", répondit t'elle."J'ai besoin de réfléchir à cela.. C'est si soudain".
"Je comprends Aeni. Prends ton temps pour réfléchir", répondit Mioril, attristé par cette réponse qu'il ne souhaitait pas.
Il espérait une réponse plus enthousiaste, correspondant à son attente, et à l'amour qu'il lui portait...
Les jours prochains apporteront peut-être cette réponse ...
Mioril arriva en fin de journée au Marché de Février... Il n'aimait pas se retrouver avec toute cette population hétéroclite... Lui qui aimait la solitude, ou la seule compagnie de quelques rares personnes, se retrouver avec autant d'hommes, nains et autres elfes le mettait mal à l'aise... Mais il devait parler à Engelwine, et il savait qu'il pourrait la trouver là, en train de vendre le produit de son artisanat d'armurier...
Il arriva alors que cette dernière était en train de négocier âprement avec un client pour la vente d'un article..
Il se dirigea vers elle, et une fois la vente achevée, lui exprima simplement son souhait de parler avec elle plus tard... Il lut sur son visage une certaine inquiétude après ces paroles.
La plupart des commerçants du marché commençaient à ranger leurs échoppes, à se diriger vers le concert qui avait lieu non loin de là. Les derniers vendeurs achevaient leurs transactions...
En se promenant en attendant de pouvoir discuter avec Engelwine, Mioril aperçut Hiragil, une personne qu'il appréciait particulièrement... Celle-ci pleurait toutes les larmes de son corps, et semblait ravagée par le chagrin. Mioril apprit rapidement qu'une amie d'Hiragil, une dénommée Selwise qu'il avait rapidement rencontré il y a quelques temps, avait trouvé la mort dans la soirée à Bree, dans des circonstances obscures. Il lui présenta ses plus sincères condoléances, et fut attristée de la voir ainsi ...
Quelques instants plus tard, Engelwine rejoignit Mioril, un peu à l'écart de la foule.
"Tu souhaitais me parler ?" lui dit-elle.
Le coeur de Mioril se serra.. Il avait pris sa décision depuis quelques jours, après avoir discuté de celà avec Hiragil et Sharilaa, qui avaient été de bon conseil.
"Il est temps pour toi de voler de tes propres ailes, Aeni... Tu es à un âge où avoir un tuteur me semble quelque peu ridicule, et surtout, ce n'est plus nécessaire.. J'ai rempli la promesse que j'avais faite, et de plus, je n'ai plus grand chose à t'apprendre... Et concernant ton caractère, et ton impétuosité, plusieurs vies d'hommes à tes cotés ne pourraient rien y faire.. Vis ta vie en toute indépendance dorénavant"
Le visage d'Engelwine se figea, alors que Mioril sentait sa poitrine se serrer, en attendant la réaction de son amie.
Elle répondit par quelques mots, mêlant surprise et étonnement..
"Je serais toujours là pour toi, pas loin... Je reste en Eriador pour le moment de toute façon.. Mais notre relation va changer, se transformer en autre chose" expliqua Mioril, espérant au fond de lui une réponse des plus positives.
"Se transformer en autre chose, oui", répondit t'elle."J'ai besoin de réfléchir à cela.. C'est si soudain".
"Je comprends Aeni. Prends ton temps pour réfléchir", répondit Mioril, attristé par cette réponse qu'il ne souhaitait pas.
Il espérait une réponse plus enthousiaste, correspondant à son attente, et à l'amour qu'il lui portait...
Les jours prochains apporteront peut-être cette réponse ...
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
J'attendais avec impatience ce grand marché. J'avais confectionné quelques armures et boucliers. Et, l'un de mes confrères Héritiers m'avaient tissé quelques capes pour attirer les badeaux. Je savais que Mioril ne ferait que des apparitions, il detestait la foule. Mais, il vint tout de même me voir au début du marché et m'informa qu'il désirait me parler de quelque chose de sérieux. J'étais étonnée de sa requête, et, attendre la fin du marché, me semblait insurmontable tant il avait piqué ma curiosité. Puis Mioril, avec toute la discretion qu'un elfe peut faire preuve, s'évanouit dans la nature.
On installa nos étals, j'étais juste à côté de l'échoppe "la hallebarde rouge" et une vue directe sur le concert. Un peu plus loin derrière, je voyais Hiragil à laquelle j'adressai un signe de la main. La vente fut bonne, je me pris au jeu du marchandage et ma bonne humeur convainquit plus d'un client indécis. Jusqu'au moment où je surpris une conversation entre des confrères d'Hiragil et un autre homme assez âgé au port noble qui semblait bien triste. La nouvelle tomba, l'amie d'Hiragil, Selwise était décédée à la prison de Bree. Je ne la connaissais pas personnellement, mais vu comment Hiragil m'en parlait à l'occasion, j'avais bien compris que cette femme était une grande amie à elle. J'avais mal pour ma nouvelle amie. Ne sachant quoi faire, je décidai de laisser mon étale sous la surveillance de ma voisine de marché et me dirigeait la mine grave vers Hiragil afin de lui apporter mon soutien. Ces confrères Erudit et l'homme qui leur avait appris la nouvelle arrivèrent en même temps que moi auprès d'Hiragil. Je les laissais parler... j'attrapai Hiragil qui manqua de défaillir. Voyant que ces amis étaient là pour la soutenir, je les invitais à s'occuper d'elle pendant que je m'occupais de son étale tout en jetant un regard de temps en temps vers elle. Je savais ce que c'était de perdre des amis. Bon nombre de mes frères d'armes avaient péri durant cette terrible mission d'éclaireur, il ya vingt ans de cela. Oui, cela fait mal à la poitrine, on essaye de refaire le monde en posant des "si j'avais...".. mais, le temps fait son oeuvre, la douleur s'estompe et la vie continue pour ceux qui sont toujours là...
j'éprouvai beaucoup de compassion, j'étais triste... Mioril revint à point nommé pour me sortir de ce sentiment dans lequel j'étais en train de me noyer.
Notre conversation me revint en tête, et j'invitais Mioril à me dire ce qu'il avait de sérieux à me raconter.
Il m'annonça qu'à partir de maintenant il ne serait plus mon tuteur. J'étais tellement perplexe et étonnée de cette nouvelle, que je ne savais plus quoi dire... enfin, nous étions à pied d'égalité mais je n'arrivais pas à exprimer ce que je ressentais... Mioril me regardait différement mais j'étais trop troublée pour analyser ce que je voyais. J'avais besoin de temps... mon esprit était tiraillé entre lui avouer tout sur le champ et laisser la pression retomber.
Afin de ne pas faire d'erreur ce soir là, j'eludais ces phrases en le nommant ami... étrangement ce mot aussi avait un goût amer dans ma bouche. Ce n'est pas ce mot que je voulais dire.
Je me mordais la joue, tellement je me sentais idiote. Je n'étais pas douée pour ce genre d'imprévu... mais je me rattraperai... pas ici... ailleurs...
pas au marché, pas ce soir... je repensais à Hiragil et son amie décédée...
Nous devions retourner à Imladris sous peu, le temps de terminer quelques transactions à Bree. Quel bel endroit... son atmosphère douce... les chants des elfes... peut être arriverai-je à y puiser le courage pour enfin lui avouer...
J'attendais avec impatience ce grand marché. J'avais confectionné quelques armures et boucliers. Et, l'un de mes confrères Héritiers m'avaient tissé quelques capes pour attirer les badeaux. Je savais que Mioril ne ferait que des apparitions, il detestait la foule. Mais, il vint tout de même me voir au début du marché et m'informa qu'il désirait me parler de quelque chose de sérieux. J'étais étonnée de sa requête, et, attendre la fin du marché, me semblait insurmontable tant il avait piqué ma curiosité. Puis Mioril, avec toute la discretion qu'un elfe peut faire preuve, s'évanouit dans la nature.
On installa nos étals, j'étais juste à côté de l'échoppe "la hallebarde rouge" et une vue directe sur le concert. Un peu plus loin derrière, je voyais Hiragil à laquelle j'adressai un signe de la main. La vente fut bonne, je me pris au jeu du marchandage et ma bonne humeur convainquit plus d'un client indécis. Jusqu'au moment où je surpris une conversation entre des confrères d'Hiragil et un autre homme assez âgé au port noble qui semblait bien triste. La nouvelle tomba, l'amie d'Hiragil, Selwise était décédée à la prison de Bree. Je ne la connaissais pas personnellement, mais vu comment Hiragil m'en parlait à l'occasion, j'avais bien compris que cette femme était une grande amie à elle. J'avais mal pour ma nouvelle amie. Ne sachant quoi faire, je décidai de laisser mon étale sous la surveillance de ma voisine de marché et me dirigeait la mine grave vers Hiragil afin de lui apporter mon soutien. Ces confrères Erudit et l'homme qui leur avait appris la nouvelle arrivèrent en même temps que moi auprès d'Hiragil. Je les laissais parler... j'attrapai Hiragil qui manqua de défaillir. Voyant que ces amis étaient là pour la soutenir, je les invitais à s'occuper d'elle pendant que je m'occupais de son étale tout en jetant un regard de temps en temps vers elle. Je savais ce que c'était de perdre des amis. Bon nombre de mes frères d'armes avaient péri durant cette terrible mission d'éclaireur, il ya vingt ans de cela. Oui, cela fait mal à la poitrine, on essaye de refaire le monde en posant des "si j'avais...".. mais, le temps fait son oeuvre, la douleur s'estompe et la vie continue pour ceux qui sont toujours là...
j'éprouvai beaucoup de compassion, j'étais triste... Mioril revint à point nommé pour me sortir de ce sentiment dans lequel j'étais en train de me noyer.
Notre conversation me revint en tête, et j'invitais Mioril à me dire ce qu'il avait de sérieux à me raconter.
Il m'annonça qu'à partir de maintenant il ne serait plus mon tuteur. J'étais tellement perplexe et étonnée de cette nouvelle, que je ne savais plus quoi dire... enfin, nous étions à pied d'égalité mais je n'arrivais pas à exprimer ce que je ressentais... Mioril me regardait différement mais j'étais trop troublée pour analyser ce que je voyais. J'avais besoin de temps... mon esprit était tiraillé entre lui avouer tout sur le champ et laisser la pression retomber.
Afin de ne pas faire d'erreur ce soir là, j'eludais ces phrases en le nommant ami... étrangement ce mot aussi avait un goût amer dans ma bouche. Ce n'est pas ce mot que je voulais dire.
Je me mordais la joue, tellement je me sentais idiote. Je n'étais pas douée pour ce genre d'imprévu... mais je me rattraperai... pas ici... ailleurs...
pas au marché, pas ce soir... je repensais à Hiragil et son amie décédée...
Nous devions retourner à Imladris sous peu, le temps de terminer quelques transactions à Bree. Quel bel endroit... son atmosphère douce... les chants des elfes... peut être arriverai-je à y puiser le courage pour enfin lui avouer...
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
Je me réveillais doucement... le sourire aux lèvres...je gardais encore les yeux clos
Je tendis le bras sur le côté mais ma main ne trouva que les draps déjà froids... Il me fallut un effort surhumain pour réussir à tourner la tête, j'entrouvris alors un œil... il était là, devant l'âtre de la cheminée le corps à demi-nu, les couleurs chaudes des flammes caressaient sa peau diaphane. Ses yeux regardaient ce balai incessant, sans que ses traits ne frémissent un seul instant. Je le regardais, cet être parfait...Je fermais de nouveau les yeux comme pour m’imprimer de nouveau la scène, revoir ce qui s'était passé quelques jours auparavant à Fondcombe...
Ce lieu est si apaisant; les litanies des elfes rythment la journée, se mêlent aux bruissements des feuilles pour venir murmurer dans le tumulte de la chute d'eau derrière la maison simple.
J'étais là, dans le petit kiosque en pierre qui borde le cours d'eau non loin de cette immense chute. Malgré le brouhaha, j'avais pris ma harpe et mon luth afin de m'exercer un peu en attendant Mioril qui venait d'être convoqué par un des conseillers d'Elrond. Je jouais de façon décontracté pour moi seule mes morceaux favoris. Je me mis à chantonner, mais nul ne pouvait m'entendre à moins d'être à côté.... sauf les elfes bien sûr, et c'est ainsi que Mioril me trouva là dans ma longue robe violette, les cheveux constellés de gouttes de rosée. Lorsque je le vis, mon cœur se mit à battre à tout rompre. Il devait se demander pourquoi je m’empourprai ainsi. Je n’avais rien pu lui dire après le marché mais j’avais tellement peur qu’il reparte pour la forêt noire que je savais qu’il fallait que je me décide. Il me demanda ce qu’il se passait… n’en pouvant plus je pris mon luth… parfois une chanson vaut mieux qu’un long discours…
Mioril me regarda tout le long, au début impassible puis, son visage s’illumina et il me sourit… il comprit… comprit que la personne dont je parlais c’était moi…
A la fin du chant, je gardais mon luth dans la main, il se leva du banc de pierre et s’approcha de moi… Son regard perçant me dévisagea comme s’il me regardait pour la première fois. Je le regardai à mon tour dans les yeux, essayant, tant bien que mal de ne pas trembler.
« je .. je ne savais pas comment te le dire… » dis-je d’une voix douce, « mais j’avais si peur que tu partes, si peur de passer à côté de cette chance inespérée de réaliser mon souhait le plus fou. »
Il prit ma main dans la sienne… je le regardais faire et me plongea de nouveau dans ses yeux. Nous échangeâmes tout ce que nous avions sur le cœur comme si on se découvrait pour la première fois. Il s’approchât encore plus près… je pouvais sentir l’odeur de sa peau, la chaleur de son corps… le son de notre voix commençât par s’éteindre faisant place au silence de nos sentiments ainsi dévoilés. Puis, vint la concrétisation de nos longues années d’attente… Nos lèvres se rencontrèrent puis s’unir dans un baiser empreint d’éternité et de douceur. Je fermais les yeux, priant les valar que cela ne soit pas un rêve. Mon luth me glissa lentement des mains sans que je me rende compte… il suivit la courbe de ma robe pour venir s’étendre sur le sol sans que la moindre note ne s’en échappe… Nous restâmes ainsi un long moment… Rien ne vint troubler ce moment tant attendu. Lorsque je repris la parole, les mots en sindarin me vinrent aussi naturellement que ma langue maternelle…Je pris une légère inspiration, entrouvrit la bouche, mes yeux perdus dans les siens.
« Le melin Mioril….nîn melethron… »
Puis sa voix douce vint en écho à la mienne…et me répondit « Le melin Aeni…nîn melethril.. Penhen lominyar oié ar u-estelo… »*
Je laissais mes affaires dans le kiosque , nous avons fait quelques pas ensemble jusqu’au pont au plus près de la chute… Après quelques mots échangés, nous nous étions déjà dit l’essentiel…et nos lèvres fusionnèrent de nouveau… nos corps enlacés, oubliant enfin… que j’étais une humaine et lui un elfe… cela n’avait plus d’importance.
[hrp]Je t'aime Mioril... mon aimé...
Je t'aime Engy... mon aimée... sans toi mes nuits sont sans fin et sans espoir[/hrp]
Je me réveillais doucement... le sourire aux lèvres...je gardais encore les yeux clos
Je tendis le bras sur le côté mais ma main ne trouva que les draps déjà froids... Il me fallut un effort surhumain pour réussir à tourner la tête, j'entrouvris alors un œil... il était là, devant l'âtre de la cheminée le corps à demi-nu, les couleurs chaudes des flammes caressaient sa peau diaphane. Ses yeux regardaient ce balai incessant, sans que ses traits ne frémissent un seul instant. Je le regardais, cet être parfait...Je fermais de nouveau les yeux comme pour m’imprimer de nouveau la scène, revoir ce qui s'était passé quelques jours auparavant à Fondcombe...
Ce lieu est si apaisant; les litanies des elfes rythment la journée, se mêlent aux bruissements des feuilles pour venir murmurer dans le tumulte de la chute d'eau derrière la maison simple.
J'étais là, dans le petit kiosque en pierre qui borde le cours d'eau non loin de cette immense chute. Malgré le brouhaha, j'avais pris ma harpe et mon luth afin de m'exercer un peu en attendant Mioril qui venait d'être convoqué par un des conseillers d'Elrond. Je jouais de façon décontracté pour moi seule mes morceaux favoris. Je me mis à chantonner, mais nul ne pouvait m'entendre à moins d'être à côté.... sauf les elfes bien sûr, et c'est ainsi que Mioril me trouva là dans ma longue robe violette, les cheveux constellés de gouttes de rosée. Lorsque je le vis, mon cœur se mit à battre à tout rompre. Il devait se demander pourquoi je m’empourprai ainsi. Je n’avais rien pu lui dire après le marché mais j’avais tellement peur qu’il reparte pour la forêt noire que je savais qu’il fallait que je me décide. Il me demanda ce qu’il se passait… n’en pouvant plus je pris mon luth… parfois une chanson vaut mieux qu’un long discours…
Derrière mon armure
Mon coeur me murmure
Ces mots doux si purs
Est ce qu'il faut lui dire
Ce que je peux ressentir
Ai-je vraiment le temps
De fuir mes sentiments
Et pour combien de temps
Est ce qu'il faut lui dire
Ce que je peux ressentir
Ces mots d'amour
Résonnent autour...
Je chante cette ritournelle
Pour les amours éternels
Que mes notes vous entrainent
Que vos coeurs se déchainent
J'y puiserai toute la force
Pour enfin briser l'écorce
Aurai-je le courage de tout lui avouer
Malgré son âge et notre lourd passé
Moi je ne rêve que d'une vie à ses côté.
Mon coeur s'est épris de ce Malledhrim
Pour qui je vis et je fais ces rimes
Je désire tellement qu'il puisse m'aimer
Je chante cette ritournelle
Pour les amours éternels
Je meurs d'amour
Depuis toujours, depuis toujours
Son coeur fait le sourd
Dois-je lui avouer
Au risque de tout briser
Ma vie est si courte, la sienne est immense
Je ne suis qu'un grain de sable dans son existence
Mais cela me rend il coupable de l'aimer
J'espère qu'un jour je lui dirai enfin
Même si je ne suis qu'une étincelle dans sa vie
Ca vaut la peine vivre mon amour pour lui
Et qu'il survivra même après ma fin...
Et qu'il survivra même après ma fin...
Je chante cette ritournelle
Pour les amours éternels
Que mes notes vous entrainent
Que vos coeurs se déchainent
J'y puiserai toute la force
Pour enfin briser l'écorce
Je chante cette ritournelle
Pour les amours éternels
Aurai-je le courage de tout lui avouer
Malgré son âge et notre lourd passé
Moi je ne rêve que d'une vie à ses côté.
Mon coeur s'est épris de ce Malledhrim
Pour qui je vis et je fais ces rimes
Je désire tellement qu'il puisse m'aimer
Je chante cette ritournelle
Pour les amours éternels
Mioril me regarda tout le long, au début impassible puis, son visage s’illumina et il me sourit… il comprit… comprit que la personne dont je parlais c’était moi…
A la fin du chant, je gardais mon luth dans la main, il se leva du banc de pierre et s’approcha de moi… Son regard perçant me dévisagea comme s’il me regardait pour la première fois. Je le regardai à mon tour dans les yeux, essayant, tant bien que mal de ne pas trembler.
« je .. je ne savais pas comment te le dire… » dis-je d’une voix douce, « mais j’avais si peur que tu partes, si peur de passer à côté de cette chance inespérée de réaliser mon souhait le plus fou. »
Il prit ma main dans la sienne… je le regardais faire et me plongea de nouveau dans ses yeux. Nous échangeâmes tout ce que nous avions sur le cœur comme si on se découvrait pour la première fois. Il s’approchât encore plus près… je pouvais sentir l’odeur de sa peau, la chaleur de son corps… le son de notre voix commençât par s’éteindre faisant place au silence de nos sentiments ainsi dévoilés. Puis, vint la concrétisation de nos longues années d’attente… Nos lèvres se rencontrèrent puis s’unir dans un baiser empreint d’éternité et de douceur. Je fermais les yeux, priant les valar que cela ne soit pas un rêve. Mon luth me glissa lentement des mains sans que je me rende compte… il suivit la courbe de ma robe pour venir s’étendre sur le sol sans que la moindre note ne s’en échappe… Nous restâmes ainsi un long moment… Rien ne vint troubler ce moment tant attendu. Lorsque je repris la parole, les mots en sindarin me vinrent aussi naturellement que ma langue maternelle…Je pris une légère inspiration, entrouvrit la bouche, mes yeux perdus dans les siens.
« Le melin Mioril….nîn melethron… »
Puis sa voix douce vint en écho à la mienne…et me répondit « Le melin Aeni…nîn melethril.. Penhen lominyar oié ar u-estelo… »*
Je laissais mes affaires dans le kiosque , nous avons fait quelques pas ensemble jusqu’au pont au plus près de la chute… Après quelques mots échangés, nous nous étions déjà dit l’essentiel…et nos lèvres fusionnèrent de nouveau… nos corps enlacés, oubliant enfin… que j’étais une humaine et lui un elfe… cela n’avait plus d’importance.
[hrp]Je t'aime Mioril... mon aimé...
Je t'aime Engy... mon aimée... sans toi mes nuits sont sans fin et sans espoir[/hrp]
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
MIORIL
Après cette déclaration mutuelle d'amour, le cœur de Mioril était léger ... Ce poids qui lui pesait sur la poitrine, tel une chape de plomb avait disparu ... Il avait tellement attendu, espéré cet instant, qu'il n'osait encore y croire ..
Mais, enfin, après tant d'attente, leur amour avait éclos au grand jour ... ce qui allait poser d'autres problèmes, d'autres complications ....
Bree était quelque peu mouvementé ces derniers temps .. Diverses affaires avaient quelque peu apporté le chaos dans la ville .. Engelwine et Mioril avaient donc décidé de s'éloigner et de ne passer à Bree qu'en cas de nécessite...L'elfe se sentait mal à l'aise là-bas ... et les événements récents qui y régnait ne faisait que conforter son opinion négative..
Ils avaient donc emménagé à Falathorn avec Engelwine, dans une petite maison coquette , située près de la rivière. Engelwine avait déjà pris soin de la décoration, ce qui arrangeait bien Mioril..
Le jeune couple ne passait pas beaucoup de temps néanmoins dans leur nouvelle demeure .. Des affaires récentes les avaient obligé récemment à long voyage vers l' Angmar..Leur absence de Falathorn allait être plus longue que prévue.
Cela allégeait les tracas de Mioril ... L'arrivée d'Engelwine en Falathorn avec Mioril n'avait pas suscité l'enthousiasme des ses compatriotes ... Ce n'était pas une hostilité franche..Pas de gestes déplacés, ni de paroles désobligeantes, mais Mioril avait bien senti les regards désapprobateurs envers leur installation et l'arrivée d'Engelwine de la part de certains voisins.. Cela était tempéré par l'ardeur que mettait la Rohirril à s'intégrer ... Sa relative maîtrise du Sindarin, sa gentillesse, ainsi que la présence de Mioril à ses cotés avaient permis que cela se passe en douceur ... mais, non, ils n'étaient pas franchement les bienvenus à Falathorn ...
Pour l'instant, Mioril passait outre ... mais, cela ne saurait durer éternellement .... Il ne souhaitait pas qu'un conflit naisse avec ses frères à cause de celà, mais en aucun cas, il ne tolérerait un manque de respect envers Engelwine, de la part de n'importe qui ...
Après cette déclaration mutuelle d'amour, le cœur de Mioril était léger ... Ce poids qui lui pesait sur la poitrine, tel une chape de plomb avait disparu ... Il avait tellement attendu, espéré cet instant, qu'il n'osait encore y croire ..
Mais, enfin, après tant d'attente, leur amour avait éclos au grand jour ... ce qui allait poser d'autres problèmes, d'autres complications ....
Bree était quelque peu mouvementé ces derniers temps .. Diverses affaires avaient quelque peu apporté le chaos dans la ville .. Engelwine et Mioril avaient donc décidé de s'éloigner et de ne passer à Bree qu'en cas de nécessite...L'elfe se sentait mal à l'aise là-bas ... et les événements récents qui y régnait ne faisait que conforter son opinion négative..
Ils avaient donc emménagé à Falathorn avec Engelwine, dans une petite maison coquette , située près de la rivière. Engelwine avait déjà pris soin de la décoration, ce qui arrangeait bien Mioril..
Le jeune couple ne passait pas beaucoup de temps néanmoins dans leur nouvelle demeure .. Des affaires récentes les avaient obligé récemment à long voyage vers l' Angmar..Leur absence de Falathorn allait être plus longue que prévue.
Cela allégeait les tracas de Mioril ... L'arrivée d'Engelwine en Falathorn avec Mioril n'avait pas suscité l'enthousiasme des ses compatriotes ... Ce n'était pas une hostilité franche..Pas de gestes déplacés, ni de paroles désobligeantes, mais Mioril avait bien senti les regards désapprobateurs envers leur installation et l'arrivée d'Engelwine de la part de certains voisins.. Cela était tempéré par l'ardeur que mettait la Rohirril à s'intégrer ... Sa relative maîtrise du Sindarin, sa gentillesse, ainsi que la présence de Mioril à ses cotés avaient permis que cela se passe en douceur ... mais, non, ils n'étaient pas franchement les bienvenus à Falathorn ...
Pour l'instant, Mioril passait outre ... mais, cela ne saurait durer éternellement .... Il ne souhaitait pas qu'un conflit naisse avec ses frères à cause de celà, mais en aucun cas, il ne tolérerait un manque de respect envers Engelwine, de la part de n'importe qui ...
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
Re: Elf & the city
ENGELWINE
Voilà quelques semaines que nous nous sommes avoué nos sentiments… et même si nous avons le cœur un peu plus léger… celui-ci est emprisonné, étouffé dans le carcan du pêcher… Une femme et un elfe ne peuvent s’aimer ! C’est pure folie ! Et que ferait un elfe d’une simple mortelle ?! un sacrilège … c’est ce que disent les gens si on lance un tel sujet…
Je reçois une missive du Rohan… enfin ! Des nouvelles de mes parents. Bonheur et crainte se mêlent à l’ouverture de la lettre. Je tremble à l’idée de lire de mauvaises nouvelles. Puis mon cœur reprend son rythme alors que je découvre l’écriture de ma mère puis de mon père et une deuxième feuille recouverte de diverses écritures. Je lis la première…
Chère Engelwine,
J’espère que tout va pour le mieux en ces temps troublés. Nous avons essuyé quelques attaques mais tes frères d’arme sont là pour nous protéger. Le seigneur Erkenbrand a fait querir de l’aide pour renforcer cette position...
Je me crispe sur la lettre et reprend ma lecture
… d’ailleurs, Guthláf cairl demande aussi de tes nouvelles, il a grande foi en tes capacités et espère te revoir afin de partager avec toi quelques passes et tester tes nouvelles techniques. Tu trouveras avec ce courrier, une autre lettre contenant quelques mots de tes amis qui tenaient à t’écrire…
Je sens l’émotion grandir en moi… mes frères pensent à moi… le cairl aussi… pourrais-je bientôt atteindre mon but ? "Laerowane…" dis-je à moi-même…
… Comment va ton tuteur Mioril ? … je grimace sur le mot tuteur comme à mon habitude…
… et … les années passent … et je ne vois toujours pas d’homme dans ta vie… oui je suis ta mère et cela m’inquiète ! Je ne cherche que ton bonheur Engy, et si tu veux des enfants … il serait peut-être temps que tu lâches tes épées. Tu me le dirais si tu rencontrais quelqu’un ? …
Je soupire … comment leur expliquer…comment leur dire ? Dois-je leur dire? … je secoue la tête en signe de négation...
… quand reviendras-tu nous voir ? Tu me manques …
L’écriture change laissant place à celle de mon père.
Ah ! Ma Engy ! Je me joins à ta mère et j’espère que tu as trouvé ce que tu cherchais en Eriador. Passe le bonjour de ma part à mon ami Mioril ! Et comment va Fromgast ? J’espère que tu prends soin de ta jument ! Tu verrais ici ! J’ai fait l’acquisition de deux beaux étalons, dommage que Fromgast ne soit pas là !
Ton père qui pense à toi…
"Par Eorl !" Dis-je à voix haute, "voilà qu’en plus de souhaiter que je sois casée, ma jument aussi doit être accouplée ! hahaha !" Je ris à pleins poumons de ma propre remarque.
Je lis alors la deuxième page contenant tous les mots de mes compagnons du détachement dans lequel j’ai servi avant de partir. L’émotion est trop grande et je n’arrive pas à la contenir bien longtemps. Quelques larmes s’échappent et viennent s’écraser sur la lettre. Ils me demandent des nouvelles, d’autres "quand vas-tu revenir ? ", ou "Reste en Eriador !" pour les plaisantins. Béogeld… mon meilleur ami et celui a qui je dois ce petit souvenir dans mon dos… m’a dessiné deux petits ailes près de son nom… je les touche du bout des doigts... ; ah ! Sacré Béogeld… la meilleure lame que je connaisse, le seul que je n’ai jamais réussi à désarmer…
Je replis la missive et, à mon tour, je me mets à répondre :
Chers parents,
Vous n’imaginez pas à quel point cette missive me fait du bien. Je vais bien et Mioril aussi mais il n’est plus mon tuteur. Ne vous inquiétez pas ! Il est toujours auprès de moi mais, vu mon âge, il était temps de couper le cordon ne croyez-vous pas ?
Pour le reste, et bien… mes amis suffisent à mon bonheur… il y a tant à faire, les missions et bien d’autres choses… et pour les enfants, je laisse ma place… et puis à quoi bon fonder une famille ? Quel avenir puis-je leur offrir dans ces temps troublés ? Et puis non, ce n’est pas mon truc… j’aime les enfants mais chez les autres… et pour moi, c’est bien trop tard de toute façon…
Je sentais qu’en écrivant ces mots, je manquais de crédibilité. Mais, je ne pouvais leur avouer ma relation avec Mioril. De plus, la missive pouvait très bien être lue en route et je n’avais pas envie que cette lettre nous crée des ennuis. Je ne voulais pas non plus leur faire croire que je filais le parfait amour avec un rohir rencontré en Eriador. Je ne sais pas mentir et tôt ou tard, ils se rendraient compte de la supercherie, et leur déception serait d’autant plus grande. J’en restais là sur mes histoires de cœur avant de me noyer dans les justifications sans intérêt.
J’écrivis un mot pour chacun de mes frères d’arme et mon Cairl. J’en écrivis un autre à part pour Béogeld, invitant mon meilleur ami à venir me voir en Eriador, profiter de mon hospitalité et découvrir avec moi ces contrées. Je ne manquai pas de lui rappeler quelques anecdotes, parfum de nostalgie au bout de la plume et bien sûr qu’il prenne soin de lui jusqu’à mon retour. Je lui promis que cette fois-ci son épée tomberait au sol, foi de rohiril !
Je signais la missive et la cachetai de mon sceau. Ma décision avait été prise, à rares exceptions près, nul ne devait savoir pour moi et Mioril. Je sais qu’il cautionnait ce choix pour éviter l’animosité de ses pairs. C’est notre fardeau, le prix à payer pour s’aimer. Il resterait mon ami, mon complice aux yeux de tous tandis que nos cœurs brûlaient l’un pour l’autre. Je déposai la lettre au dépôt de courrier et payai grassement le préposé afin d’assurer le cheminement jusqu’au Rohan.
Voilà quelques semaines que nous nous sommes avoué nos sentiments… et même si nous avons le cœur un peu plus léger… celui-ci est emprisonné, étouffé dans le carcan du pêcher… Une femme et un elfe ne peuvent s’aimer ! C’est pure folie ! Et que ferait un elfe d’une simple mortelle ?! un sacrilège … c’est ce que disent les gens si on lance un tel sujet…
Je reçois une missive du Rohan… enfin ! Des nouvelles de mes parents. Bonheur et crainte se mêlent à l’ouverture de la lettre. Je tremble à l’idée de lire de mauvaises nouvelles. Puis mon cœur reprend son rythme alors que je découvre l’écriture de ma mère puis de mon père et une deuxième feuille recouverte de diverses écritures. Je lis la première…
Chère Engelwine,
J’espère que tout va pour le mieux en ces temps troublés. Nous avons essuyé quelques attaques mais tes frères d’arme sont là pour nous protéger. Le seigneur Erkenbrand a fait querir de l’aide pour renforcer cette position...
Je me crispe sur la lettre et reprend ma lecture
… d’ailleurs, Guthláf cairl demande aussi de tes nouvelles, il a grande foi en tes capacités et espère te revoir afin de partager avec toi quelques passes et tester tes nouvelles techniques. Tu trouveras avec ce courrier, une autre lettre contenant quelques mots de tes amis qui tenaient à t’écrire…
Je sens l’émotion grandir en moi… mes frères pensent à moi… le cairl aussi… pourrais-je bientôt atteindre mon but ? "Laerowane…" dis-je à moi-même…
… Comment va ton tuteur Mioril ? … je grimace sur le mot tuteur comme à mon habitude…
… et … les années passent … et je ne vois toujours pas d’homme dans ta vie… oui je suis ta mère et cela m’inquiète ! Je ne cherche que ton bonheur Engy, et si tu veux des enfants … il serait peut-être temps que tu lâches tes épées. Tu me le dirais si tu rencontrais quelqu’un ? …
Je soupire … comment leur expliquer…comment leur dire ? Dois-je leur dire? … je secoue la tête en signe de négation...
… quand reviendras-tu nous voir ? Tu me manques …
L’écriture change laissant place à celle de mon père.
Ah ! Ma Engy ! Je me joins à ta mère et j’espère que tu as trouvé ce que tu cherchais en Eriador. Passe le bonjour de ma part à mon ami Mioril ! Et comment va Fromgast ? J’espère que tu prends soin de ta jument ! Tu verrais ici ! J’ai fait l’acquisition de deux beaux étalons, dommage que Fromgast ne soit pas là !
Ton père qui pense à toi…
"Par Eorl !" Dis-je à voix haute, "voilà qu’en plus de souhaiter que je sois casée, ma jument aussi doit être accouplée ! hahaha !" Je ris à pleins poumons de ma propre remarque.
Je lis alors la deuxième page contenant tous les mots de mes compagnons du détachement dans lequel j’ai servi avant de partir. L’émotion est trop grande et je n’arrive pas à la contenir bien longtemps. Quelques larmes s’échappent et viennent s’écraser sur la lettre. Ils me demandent des nouvelles, d’autres "quand vas-tu revenir ? ", ou "Reste en Eriador !" pour les plaisantins. Béogeld… mon meilleur ami et celui a qui je dois ce petit souvenir dans mon dos… m’a dessiné deux petits ailes près de son nom… je les touche du bout des doigts... ; ah ! Sacré Béogeld… la meilleure lame que je connaisse, le seul que je n’ai jamais réussi à désarmer…
Je replis la missive et, à mon tour, je me mets à répondre :
Chers parents,
Vous n’imaginez pas à quel point cette missive me fait du bien. Je vais bien et Mioril aussi mais il n’est plus mon tuteur. Ne vous inquiétez pas ! Il est toujours auprès de moi mais, vu mon âge, il était temps de couper le cordon ne croyez-vous pas ?
Pour le reste, et bien… mes amis suffisent à mon bonheur… il y a tant à faire, les missions et bien d’autres choses… et pour les enfants, je laisse ma place… et puis à quoi bon fonder une famille ? Quel avenir puis-je leur offrir dans ces temps troublés ? Et puis non, ce n’est pas mon truc… j’aime les enfants mais chez les autres… et pour moi, c’est bien trop tard de toute façon…
Je sentais qu’en écrivant ces mots, je manquais de crédibilité. Mais, je ne pouvais leur avouer ma relation avec Mioril. De plus, la missive pouvait très bien être lue en route et je n’avais pas envie que cette lettre nous crée des ennuis. Je ne voulais pas non plus leur faire croire que je filais le parfait amour avec un rohir rencontré en Eriador. Je ne sais pas mentir et tôt ou tard, ils se rendraient compte de la supercherie, et leur déception serait d’autant plus grande. J’en restais là sur mes histoires de cœur avant de me noyer dans les justifications sans intérêt.
J’écrivis un mot pour chacun de mes frères d’arme et mon Cairl. J’en écrivis un autre à part pour Béogeld, invitant mon meilleur ami à venir me voir en Eriador, profiter de mon hospitalité et découvrir avec moi ces contrées. Je ne manquai pas de lui rappeler quelques anecdotes, parfum de nostalgie au bout de la plume et bien sûr qu’il prenne soin de lui jusqu’à mon retour. Je lui promis que cette fois-ci son épée tomberait au sol, foi de rohiril !
Je signais la missive et la cachetai de mon sceau. Ma décision avait été prise, à rares exceptions près, nul ne devait savoir pour moi et Mioril. Je sais qu’il cautionnait ce choix pour éviter l’animosité de ses pairs. C’est notre fardeau, le prix à payer pour s’aimer. Il resterait mon ami, mon complice aux yeux de tous tandis que nos cœurs brûlaient l’un pour l’autre. Je déposai la lettre au dépôt de courrier et payai grassement le préposé afin d’assurer le cheminement jusqu’au Rohan.
Engelwine- Nombre de messages : 758
Date d'inscription : 19/01/2012
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