Carnet de Leandor
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Carnet de Leandor
(historique repris de ma candidature chez les héritier, elle même reprise de mon vieux BG au Roseau)
Nom: Leandor
Age: 3143 ans
Famille: une petite soeur, Gwaerhiw
Histoire:
Journal de Calendor
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Septième Coranar, Deuxième Enquier de Laer, Dixième Arad (An 3319 du Second Âge, 10eme lune d'Eté selon le Comput humain)
J'écris ces quelques lignes alors qu'une tempête fait rage dehors, et que la mer se déchaîne contre les falaises, envoyant des embruns frapper les fenêtres. Un grand vent s'est levé de l'Ouest, porteur de nouvelles funestes. Le monde est changé disent les rumeurs, et le Royaume des Hommes a sombré dans les profondeurs abyssales, en punition de leur orgueil démesuré. N'apprendront-ils donc jamais?
C'est un curieux présage que notre famille vienne à s'agrandir en de temps si troublés, nous qui avons toujours eu nos coeurs tournés vers la mer, en la belle cité de Mithlond. Mon premier fils doit naître au début de l'automne. Ithilglen et moi avons décidé de le nommer Leandor. En mon for intérieur, j'espère qu'il héritera des traits de sa mère, surtout ses yeux, violets comme un crépuscule de printemps sur la mer.
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Septième Coranar, Première Enquier de Iavas, Premier Arad (An 3319 du Second Âge, 1ère lune d'Automne selon le Comput humain)
J'ai un fils ! Leandor est né ce soir, alors que la soleil se couchait, et que la première lune d'Automne s'élevait dans le ciel. Je ne saurais dire s'il s'agit d'un heureux présage, mais un oiseau de mer est venu survoler Ithilglen pendant l'enfantement. Le voyant, elle a souri et m'a dit que notre fils aimerait toujours la mer et le ciel, et que son coeur chérirait les enfants d'Yavanna. Dès qu'il a ouvert les yeux, j'ai su qu'elle avait raison, il est à peine né que déjà on croit deviner dans son regard le bleu de la mer sous un ciel d'été. Puisse-t-il être préservé du Mal...
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Annonce officielle affichée dans les rues de Mithlond
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Cent Dix-Huitième Coranar, Douzième Enquier de Rhîw, Soixante Douzième Arad (An 3430 du Second Âge, Dernier Jour d'Hiver, selon le Comput humain)
Un sombre pouvoir s'élève à nouveau en Terre du Milieu, et tous doivent y répondre, pour ne pas que cette terre qui est notre sombre dans les ténèbres. Edain et Eldar, ensemble, nous allons nous assembler, et marcher sur les terres du Seigneur Noir, en Mordor, et le repousser à jamais dans les ténèbres extérieures. Fils des Eldar, que vous soyez Teler ou Noldo, répondez à mon appel, que que la Dernière Alliance s'élève en Amon Sûl, telle une flamme d'espoir brûlant en Terre du Milieu.
Isilfen Menelwë,
Héraut de Gil Galad, Haut-Roi des Noldor.
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Journal de Leandor Mithreryn
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Cent Dix-Huitième Coranar (An 3430 du Second Âge, selon le Comput humain)
J'ouvre ce journal en ce jour où je vois partir la Garde Elda de Mithlond, en direction du levant où elle rejoindra l'armée des Edain. Qu'en adviendra-t-il, je l'ignore, mais je sais que nombre de mes amis ainsi que mon père sont partis pour aller grossir les rang des braves allant défier le seigneur du Mordor. Auprès de moi, ma mère garde son regard fixé sur l'horizon maritime, comme elle le fait si souvent lorsqu'elle attend une réponse, ou un signe en provenance de l'Ouest.
Si je ne me suis pas joint aux guerriers, c'est pour pouvoir la protéger, sur demande de mon père, si les choses venaient à tourner mal. Je la protégerai de quelque danger que ce soit, qu'il soit Adan ou Elda, Créature des Ténèbres ou Bête de la Nature. J'en fait le serment, moi, Leandor Mithreryn des Havres, fils de Calendor.
Premier Yen du Troisième Age, Troisième Coranar (An 3 du Tiers Âge selon le Comput humain)
Enfin ! Mon Père est revenu, après quatorze années passées loin de Mithlond. Depuis trois ans et la défaite de Sauron en Mordor, il ne se passait pas un mois sans que de nouveaux combattants ne reviennent en Mithlond, mais jamais mon père ne se trouvait parmi eux, et nul ne pouvait répondre aux questions de ma mère. Je la sais soulagée, et je le suis d'autant.
Au fil des années, j'ai poursuivi mon éducation, parcourant heure après heure, jour après jour, les rayonnages sans fin des bibliothèques de Mithlond, étudiant les secrets de l'histoire d'Arda, des forces régissant les vies des Peuples Libres, tout comme l'histoire du Mal. Mais mes études sont encore incomplètes : il me faut aller a Fondcombe, consulter la bibliothèque du Sage Elrond. Maintenant que mon père est rentré, encore marqué par les douleurs de la bataille sur la plaine de Dagorlad, il m'a délié de mon serment. Ainsi vais-je enfin pouvoir accomplir ce voyage. En route, je me pénétrerai des secrets de la nature, sous toute ses formes, en une retraite secrète.
Neuvième Yen du Troisième Âge, Cinquante Sixième Coranar (An 1352 du Troisième Âge selon le Comput humain)
Elle n'est plus... Ithilglen, ma mère, a rejoint les cavernes de Mandos. Mon père et elle avaient rejoint un groupe de voyageurs revenant d'Imladris, et ils sont tombés dans une embuscade tendue par les séides de l'Angmar. Comment cela a-t-il pu arriver ! Mon père m'a dit avoir vaillamment combattu, mais qu'une flèche orque a fauché ma mère, sans qu'aucune médecine ne puisse la sauver. J'aurais dû être là... J'aurais dû ne pas renoncer à mon serment, et ne point quitter son côté. Jamais cela ne serait arrivé...
Dixième Yen du Troisième Âge, Trente Neuvième Coranar (An 1479 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Depuis que ma mère nous a quitté, mon père n'est plus que le reflet de lui même. Il marche telle une ombre, ne trouvant même plus l'apaisement dans le travail de la joaillerie, comme autrefois. Chaque fois que je reviens d'une retraite en contrées sauvages, je le trouve contemplant la mer, ou les contreforts lointains de l'Ered Luin, comme avide d'un départ, je ne sais pour où.
Treizième Yen du Troisième Âge, Cent Quatrième Coranar (An 1976 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
J'avais raison. Mon père est parti vers l'Est, il y a déjà de cela plusieurs mois apparemment. Alors que je revenais de plusieurs années d'isolement dans les terres désolées du Forlindon, seul avec la mer et le ciel, j'ai trouvé notre demeure vide et porte close. Toutes les personnes à qui j'ai demandé m'ont fait la même réponse : il serait parti avec un convoi marchand en direction d'Imladris, loin à l'Est. La route est plus sûre maintenant que les forces Angmarimes sont en déroute et ne représentent plus une menace pour l'Eriador, mais elle reste dangereuse pour un voyageur isolé.
Pour tout souvenir, il m'a laissé une lettre, m'enjoignant de ne pas le suivre, pas encore. Il m'y dit que sur mon visage il revoit les traits de ma mère disparue, et qu'il désire faire la paix avec elle et avec lui même, apaiser son coeur. Et pour cela, il va quérir les conseils sages du Seigneur Elrond, en sa demeure. Je conserverai sa lettre avec moi, jusqu'au jour ou mon coeur me dire qu'il sera temps pour moi de partir à sa recherche, de le retrouver.
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Huitième Coranar.
(An 3018 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Ma décision est prise, je pars. Trop longtemps j'ai attendu, trop longtemps je suis resté face à la mer, ignorant les étendues sans fin qui s'étiraient à perte de vue vers l'Est, jusqu'aux confins du monde. Pour entamer ce voyage, j'ai décidé d'ouvrir un nouveau volume de mon journal, le dernier peut-être bien.
Journal de voyage de Leandor Mithreryn
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Huitième Coranar.
(An 3018 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Mon nom est Leandor Mithreryn, et ce livre que vous tenez dans vos mains est le début de mes mémoires, ou je vais narrer le récit de mes voyages à travers la Terre du Milieu. Je suis né il y a de cela bien longtemps, en les vertes contrées du Lindon. Aux Havres Gris, j'ai vu bien des miens entendre l'Appel de la Mer, et monter a bord de ces bateaux blancs, voguer vers les contrées au delà de l'océan. Avide de connaissances, j'ai toujours aimé écouter les récits des voyageurs venus prendre le départ, et l'envie se faisait de plus en plus grande en moi de partir, visiter les terres a l'Est, et au Sud, avant que mon coeur ne me pousse a rejoindre à mon tour les terres éternelles. J'ai appris, j'ai enseigné, j'ai partagé le Savoir durant bien des vies d'hommes, que ce soit dans les recueils des Premiers Nés ou au sein de la Nature elle même, accueillante, sauvage, m'imprégnant de sa force et de sa sagesse, tour à tour nourricière et destructrice. J'ai appris a faire appel aux animaux et un lien fort existe entre eux et moi. J'ai appris à écouter la Nature et à me servir de ses enseignement, contre mes ennemis ou pour mes amis. Et toujours, j'écoutais les récits des voyageurs, qu'ils soit Elfes, Edain ou Naugrim.
Une Ombre se lève sur la Terre du Milieu, et les récits qui parviennent aux Havres sont de plus en plus troublés, depuis bien des lunes. Les ténèbres se répandent depuis Angmar, et d'immondes créatures menacent à nouveau de troubler la paix des Peuples Libres. De récits en récits, d'histoires en histoires, un sombre pressentiment gagnait peu à peu mon esprit, ainsi que le désir d'en apprendre plus, toujours plus, et de partager mes connaissances avec d'autres. C'est ainsi que j'ai décidé de prendre la route, d'arpenter cette terre que je serais un jour destiné à quitter, pour ne jamais y revenir. Et si je rencontre le Mal en chemin, je saurai l'affronter.
Mais je ne puis le faire seul. Plusieurs voyageurs venus prendre la mer m'ont parlé d'une compagnie venue de l'Ered Luin, alliant des membres de tous les Peuples Libres, tous unis sous la bannière du Roseau Blanc. Il me faut trouver cette Compagnie, et me joindre a eux. Puisse ce carnet être le récit d'une rencontre...
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Neuvième Coranar.
(An 3019 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Le Roseau Blanc n'est plus, et ses membres s'éparpillent aux quatre vents. Peut-etre est-il pour moi venu le temps de reprendre mes voyages, sur ces routes de plus en plus pressées par l'Ombre de part en part. Le feu des Premiers Nés se délite de jour en jour, et le temps des Hommes approche, tout me le montre. Il en est même pour marcher sur les traces des anciens royaumes du Nord, et restaurer leur héritage. Peut-être à leur côté trouverai-je mes réponses...
Nom: Leandor
Age: 3143 ans
Famille: une petite soeur, Gwaerhiw
Histoire:
Journal de Calendor
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Septième Coranar, Deuxième Enquier de Laer, Dixième Arad (An 3319 du Second Âge, 10eme lune d'Eté selon le Comput humain)
J'écris ces quelques lignes alors qu'une tempête fait rage dehors, et que la mer se déchaîne contre les falaises, envoyant des embruns frapper les fenêtres. Un grand vent s'est levé de l'Ouest, porteur de nouvelles funestes. Le monde est changé disent les rumeurs, et le Royaume des Hommes a sombré dans les profondeurs abyssales, en punition de leur orgueil démesuré. N'apprendront-ils donc jamais?
C'est un curieux présage que notre famille vienne à s'agrandir en de temps si troublés, nous qui avons toujours eu nos coeurs tournés vers la mer, en la belle cité de Mithlond. Mon premier fils doit naître au début de l'automne. Ithilglen et moi avons décidé de le nommer Leandor. En mon for intérieur, j'espère qu'il héritera des traits de sa mère, surtout ses yeux, violets comme un crépuscule de printemps sur la mer.
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Septième Coranar, Première Enquier de Iavas, Premier Arad (An 3319 du Second Âge, 1ère lune d'Automne selon le Comput humain)
J'ai un fils ! Leandor est né ce soir, alors que la soleil se couchait, et que la première lune d'Automne s'élevait dans le ciel. Je ne saurais dire s'il s'agit d'un heureux présage, mais un oiseau de mer est venu survoler Ithilglen pendant l'enfantement. Le voyant, elle a souri et m'a dit que notre fils aimerait toujours la mer et le ciel, et que son coeur chérirait les enfants d'Yavanna. Dès qu'il a ouvert les yeux, j'ai su qu'elle avait raison, il est à peine né que déjà on croit deviner dans son regard le bleu de la mer sous un ciel d'été. Puisse-t-il être préservé du Mal...
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Annonce officielle affichée dans les rues de Mithlond
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Cent Dix-Huitième Coranar, Douzième Enquier de Rhîw, Soixante Douzième Arad (An 3430 du Second Âge, Dernier Jour d'Hiver, selon le Comput humain)
Un sombre pouvoir s'élève à nouveau en Terre du Milieu, et tous doivent y répondre, pour ne pas que cette terre qui est notre sombre dans les ténèbres. Edain et Eldar, ensemble, nous allons nous assembler, et marcher sur les terres du Seigneur Noir, en Mordor, et le repousser à jamais dans les ténèbres extérieures. Fils des Eldar, que vous soyez Teler ou Noldo, répondez à mon appel, que que la Dernière Alliance s'élève en Amon Sûl, telle une flamme d'espoir brûlant en Terre du Milieu.
Isilfen Menelwë,
Héraut de Gil Galad, Haut-Roi des Noldor.
°·.¸.·°¯°·.¸.-.¸.·°¯°·.¸.·°
Journal de Leandor Mithreryn
Vingt-Troisième Yen du Second Âge, Cent Dix-Huitième Coranar (An 3430 du Second Âge, selon le Comput humain)
J'ouvre ce journal en ce jour où je vois partir la Garde Elda de Mithlond, en direction du levant où elle rejoindra l'armée des Edain. Qu'en adviendra-t-il, je l'ignore, mais je sais que nombre de mes amis ainsi que mon père sont partis pour aller grossir les rang des braves allant défier le seigneur du Mordor. Auprès de moi, ma mère garde son regard fixé sur l'horizon maritime, comme elle le fait si souvent lorsqu'elle attend une réponse, ou un signe en provenance de l'Ouest.
Si je ne me suis pas joint aux guerriers, c'est pour pouvoir la protéger, sur demande de mon père, si les choses venaient à tourner mal. Je la protégerai de quelque danger que ce soit, qu'il soit Adan ou Elda, Créature des Ténèbres ou Bête de la Nature. J'en fait le serment, moi, Leandor Mithreryn des Havres, fils de Calendor.
Premier Yen du Troisième Age, Troisième Coranar (An 3 du Tiers Âge selon le Comput humain)
Enfin ! Mon Père est revenu, après quatorze années passées loin de Mithlond. Depuis trois ans et la défaite de Sauron en Mordor, il ne se passait pas un mois sans que de nouveaux combattants ne reviennent en Mithlond, mais jamais mon père ne se trouvait parmi eux, et nul ne pouvait répondre aux questions de ma mère. Je la sais soulagée, et je le suis d'autant.
Au fil des années, j'ai poursuivi mon éducation, parcourant heure après heure, jour après jour, les rayonnages sans fin des bibliothèques de Mithlond, étudiant les secrets de l'histoire d'Arda, des forces régissant les vies des Peuples Libres, tout comme l'histoire du Mal. Mais mes études sont encore incomplètes : il me faut aller a Fondcombe, consulter la bibliothèque du Sage Elrond. Maintenant que mon père est rentré, encore marqué par les douleurs de la bataille sur la plaine de Dagorlad, il m'a délié de mon serment. Ainsi vais-je enfin pouvoir accomplir ce voyage. En route, je me pénétrerai des secrets de la nature, sous toute ses formes, en une retraite secrète.
Neuvième Yen du Troisième Âge, Cinquante Sixième Coranar (An 1352 du Troisième Âge selon le Comput humain)
Elle n'est plus... Ithilglen, ma mère, a rejoint les cavernes de Mandos. Mon père et elle avaient rejoint un groupe de voyageurs revenant d'Imladris, et ils sont tombés dans une embuscade tendue par les séides de l'Angmar. Comment cela a-t-il pu arriver ! Mon père m'a dit avoir vaillamment combattu, mais qu'une flèche orque a fauché ma mère, sans qu'aucune médecine ne puisse la sauver. J'aurais dû être là... J'aurais dû ne pas renoncer à mon serment, et ne point quitter son côté. Jamais cela ne serait arrivé...
Dixième Yen du Troisième Âge, Trente Neuvième Coranar (An 1479 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Depuis que ma mère nous a quitté, mon père n'est plus que le reflet de lui même. Il marche telle une ombre, ne trouvant même plus l'apaisement dans le travail de la joaillerie, comme autrefois. Chaque fois que je reviens d'une retraite en contrées sauvages, je le trouve contemplant la mer, ou les contreforts lointains de l'Ered Luin, comme avide d'un départ, je ne sais pour où.
Treizième Yen du Troisième Âge, Cent Quatrième Coranar (An 1976 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
J'avais raison. Mon père est parti vers l'Est, il y a déjà de cela plusieurs mois apparemment. Alors que je revenais de plusieurs années d'isolement dans les terres désolées du Forlindon, seul avec la mer et le ciel, j'ai trouvé notre demeure vide et porte close. Toutes les personnes à qui j'ai demandé m'ont fait la même réponse : il serait parti avec un convoi marchand en direction d'Imladris, loin à l'Est. La route est plus sûre maintenant que les forces Angmarimes sont en déroute et ne représentent plus une menace pour l'Eriador, mais elle reste dangereuse pour un voyageur isolé.
Pour tout souvenir, il m'a laissé une lettre, m'enjoignant de ne pas le suivre, pas encore. Il m'y dit que sur mon visage il revoit les traits de ma mère disparue, et qu'il désire faire la paix avec elle et avec lui même, apaiser son coeur. Et pour cela, il va quérir les conseils sages du Seigneur Elrond, en sa demeure. Je conserverai sa lettre avec moi, jusqu'au jour ou mon coeur me dire qu'il sera temps pour moi de partir à sa recherche, de le retrouver.
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Huitième Coranar.
(An 3018 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Ma décision est prise, je pars. Trop longtemps j'ai attendu, trop longtemps je suis resté face à la mer, ignorant les étendues sans fin qui s'étiraient à perte de vue vers l'Est, jusqu'aux confins du monde. Pour entamer ce voyage, j'ai décidé d'ouvrir un nouveau volume de mon journal, le dernier peut-être bien.
Journal de voyage de Leandor Mithreryn
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Huitième Coranar.
(An 3018 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Mon nom est Leandor Mithreryn, et ce livre que vous tenez dans vos mains est le début de mes mémoires, ou je vais narrer le récit de mes voyages à travers la Terre du Milieu. Je suis né il y a de cela bien longtemps, en les vertes contrées du Lindon. Aux Havres Gris, j'ai vu bien des miens entendre l'Appel de la Mer, et monter a bord de ces bateaux blancs, voguer vers les contrées au delà de l'océan. Avide de connaissances, j'ai toujours aimé écouter les récits des voyageurs venus prendre le départ, et l'envie se faisait de plus en plus grande en moi de partir, visiter les terres a l'Est, et au Sud, avant que mon coeur ne me pousse a rejoindre à mon tour les terres éternelles. J'ai appris, j'ai enseigné, j'ai partagé le Savoir durant bien des vies d'hommes, que ce soit dans les recueils des Premiers Nés ou au sein de la Nature elle même, accueillante, sauvage, m'imprégnant de sa force et de sa sagesse, tour à tour nourricière et destructrice. J'ai appris a faire appel aux animaux et un lien fort existe entre eux et moi. J'ai appris à écouter la Nature et à me servir de ses enseignement, contre mes ennemis ou pour mes amis. Et toujours, j'écoutais les récits des voyageurs, qu'ils soit Elfes, Edain ou Naugrim.
Une Ombre se lève sur la Terre du Milieu, et les récits qui parviennent aux Havres sont de plus en plus troublés, depuis bien des lunes. Les ténèbres se répandent depuis Angmar, et d'immondes créatures menacent à nouveau de troubler la paix des Peuples Libres. De récits en récits, d'histoires en histoires, un sombre pressentiment gagnait peu à peu mon esprit, ainsi que le désir d'en apprendre plus, toujours plus, et de partager mes connaissances avec d'autres. C'est ainsi que j'ai décidé de prendre la route, d'arpenter cette terre que je serais un jour destiné à quitter, pour ne jamais y revenir. Et si je rencontre le Mal en chemin, je saurai l'affronter.
Mais je ne puis le faire seul. Plusieurs voyageurs venus prendre la mer m'ont parlé d'une compagnie venue de l'Ered Luin, alliant des membres de tous les Peuples Libres, tous unis sous la bannière du Roseau Blanc. Il me faut trouver cette Compagnie, et me joindre a eux. Puisse ce carnet être le récit d'une rencontre...
Vingtième Yen du Troisième Âge, Cent Trente Neuvième Coranar.
(An 3019 du Troisième Âge, selon le Comput humain)
Le Roseau Blanc n'est plus, et ses membres s'éparpillent aux quatre vents. Peut-etre est-il pour moi venu le temps de reprendre mes voyages, sur ces routes de plus en plus pressées par l'Ombre de part en part. Le feu des Premiers Nés se délite de jour en jour, et le temps des Hommes approche, tout me le montre. Il en est même pour marcher sur les traces des anciens royaumes du Nord, et restaurer leur héritage. Peut-être à leur côté trouverai-je mes réponses...
Leandor- Nombre de messages : 472
Age : 42
Date d'inscription : 23/01/2011
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